vendredi 11 janvier 2008
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Vendredi du temps de Noël après l'Epiphanie
Saint(s) du jour : Saint Paulin (+ 804), Saint Théodose (+ 529)
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Saint Ephrem : « Je le veux, sois purifié »
Première lettre de saint Jean 5,5-13.
Qui donc est vainqueur du monde ? N'est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C'est lui, Jésus Christ, qui est venu par l'eau et par le sang : pas seulement l'eau, mais l'eau et le sang. Et celui qui rend témoignage, c'est l'Esprit, car l'Esprit est la vérité. Ils sont trois qui rendent témoignage, l'Esprit, l'eau et le sang, et tous les trois se rejoignent en un seul témoignage. Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, et le témoignage de Dieu, c'est celui qu'il rend à son Fils. Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu rend à son Fils. Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie. Je vous ai écrit tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
Psaume 147,12-13.14-15.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants ;
il fait régner la paix à tes frontières, et d'un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ; nul autre n'a connu ses volontés. Alléluia !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,12-16.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymnes sur le paradis, IV, 3-5 (trad. SC 137, p. 64-65)
Dieu, dans le peuple hébreu, en donna la figure :
Quiconque dans le camp était atteint de lèpre
En était expulsé et banni au-dehors.
Mais si, guérie sa lèpre, il avait trouvé grâce,
Alors, avec l'hysope, avec le sang et l'eau purifié par le prêtre,
Il retournait chez lui, rentrant en héritage.
Adam était tout pur dans le Jardin splendide,
Mais il eut lèpre affreuse au souffle du Serpent.
Le Jardin pur le rejeta, le chassa de son sein,
Mais le Grand Prêtre alors (Hé 9,11) de là-haut le voyant
Jeté dehors, daigna descendre jusqu'à lui,
Le purifia par son hysope (cf. Jn 19,29), et le fit rentrer en Paradis.
Adam nu était beau : mais sa femme diligente
Peina à lui tisser un habit de souillures.
Le Jardin le voyant, et le trouvant hideux, dehors le repoussa.
Mais pour lui par Marie fut faite une tunique neuve.
Vêtu de cette parure et selon la promesse, le Larron resplendit :
Et le Jardin, revoyant en son image Adam, l'embrassa (Lc 23,42).