samedi 19 juin 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le samedi de la 11e
semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : St
Romuald, abbé (c. 952-1027)
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Catéchisme de l'Eglise
Catholique:
«
Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie »
Deuxième livre des
Chroniques 24,17-25.
Après la mort du prêtre Joad, les chefs de Juda vinrent se prosterner devant
le roi Joas, et le roi les écouta.
Les habitants de la Judée abandonnèrent le temple du Seigneur, Dieu de leurs
pères, pour adorer les arbres sacrés et les idoles. A cause de cette
infidélité, la colère de Dieu s'abattit sur Juda et sur Jérusalem.
Pour les ramener à lui, Dieu envoya chez eux des prophètes. Ceux-ci
transmirent le message, mais personne ne les écouta.
Dieu revêtit de son esprit Zacharie, le fils du prêtre Joad. Zacharie se
présenta devant le peuple et lui dit : « Ainsi parle Dieu : Pourquoi
transgressez-vous les commandements du Seigneur ? Cela fera votre malheur :
puisque vous avez abandonné le Seigneur, le Seigneur vous abandonne. »
Ils s'ameutèrent alors contre lui et, par ordre du roi, le lapidèrent sur le
parvis du Temple.
Le roi Joas, en faisant mourir Zacharie, fils de Joad, oubliait la bonté que
celui-ci lui avait témoignée. Zacharie s'était écrié en mourant : « Que le
Seigneur le voie, et qu'il fasse justice ! »
Or, à la fin de l'année, l'armée syrienne monta contre le roi Joas et pénétra
en Juda et à Jérusalem. Ses hommes massacrèrent tous les chefs du peuple et
envoyèrent toutes les dépouilles au roi de Damas.
L'armée syrienne ne comptait qu'un petit nombre d'hommes, et pourtant le
Seigneur leur livra une armée très importante, parce que les Judéens avaient
abandonné le Seigneur, Dieu de leurs pères ; et Joas reçut le châtiment qu'il
méritait.
Lorsque les Syriens partirent, le laissant dans de grandes souffrances, ses
serviteurs complotèrent contre lui parce qu'il avait répandu le sang du fils
du prêtre Joad, et ils le tuèrent dans son lit. Il mourut, et on l'ensevelit
dans la cité de David, mais non pas dans le tombeau des rois.
Psaume 89(88),4-5.29-30.31-32.33-34.
« Avec mon élu, j'ai fait une alliance, j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours, je te bâtis un trône pour la suite des
âges. »
« Sans fin je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle ;
je fonderai sa dynastie pour toujours, son trône aussi durable que les cieux.
« Si ses fils abandonnent ma loi et ne suivent pas mes volontés,
s'ils osent violer mes préceptes et ne gardent pas mes commandements,
« je punirai leur faute en les frappant, et je châtierai leur révolte,
mais sans lui retirer mon amour, ni démentir ma fidélité.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il
leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera
l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie,
au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie
ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne
font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne
valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu
son existence ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment
poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé
comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui
demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de
peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger
? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ' ou encore : 'Avec quoi nous habiller ?
'
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en
avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné
par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même
; à chaque jour suffit sa peine.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 302-305
La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n'est pas
sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de
cheminement vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l'a
destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par lesquelles Dieu
conduit sa création vers cette perfection...
Le témoignage de l'Écriture est unanime : la sollicitude de la divine
providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres
petites choses jusqu'aux grands événements du monde et de l'histoire. Avec
force, les livres saints affirment la souveraineté absolue de Dieu dans le
cours des événements : « Notre Dieu, au ciel et sur la terre, tout ce qui lui
plaît, il le fait » (Ps 115,3) ; et du Christ il est dit : « S'il ouvre, nul
ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira » (Ap 3,7). « Il y a beaucoup de
pensées dans le coeur de l'homme, seul le dessein de Dieu se réalisera » (Pr
19,21)...
Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui
prend soin des moindres besoins de ses enfants : « Ne vous inquiétez donc pas
en disant : qu'allons-nous manger ? qu'allons-nous boire ?... Votre Père
céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d'abord son Royaume
et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît ».