jeudi 05 août 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le jeudi de la 18e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Dédicace
de la basilique Sainte Marie-Majeure
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Bienheureuse Teresa de
Calcutta :
Le
sacrement de la réconciliation : « Tout ce que tu auras délié sur la terre
sera délié dans les cieux »
Livre de Jérémie
31,31-34.
Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je conclurai avec la maison
d'Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l'Alliance que j'ai conclue avec leurs pères, le jour où
je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte : mon Alliance,
c'est eux qui l'ont rompue, alors que moi, j'avais des droits sur eux.
Mais voici quelle sera l'Alliance que je conclurai avec la maison d'Israël
quand ces jours-là seront passés, déclare le Seigneur. Je mettrai ma Loi au
plus profond d'eux-mêmes ; je l'inscrirai dans leur cœur. Je serai leur
Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n'auront plus besoin d'instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère
en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me
connaîtront, des plus petits jusqu'aux plus grands, déclare le Seigneur. Je
pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.
Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi
mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les
égarés.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses
pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 16,13-23.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses
disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent
les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour
d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des
prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui
suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils
du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu,
Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé
cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai
mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié
sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la
terre sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Messie.
A partir de ce moment, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples
qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des
anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour
ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches :
« Dieu t'en garde, Seigneur ! cela ne t'arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan,
tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs
Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 116)
La confession est un acte magnifique, un acte de grand amour. Là
seulement nous pouvons nous rendre en tant que pécheurs, porteurs du péché, et
de là seulement nous pouvons repartir en tant que pécheurs pardonnés, sans
péché.
La confession n'est jamais que l'humilité entrée
en action. Nous l'appelions autrefois pénitence, mais il s'agit vraiment d'un
sacrement d'amour, du sacrement du pardon. Quand une brèche s'ouvre entre moi
et le Christ, quand mon amour se fissure, n'importe quoi peut venir remplir
cette fêlure. La confession est ce moment où je permets au Christ d'ôter de
moi tout ce qui divise, tout ce qui détruit. La réalité de mes péchés doit
être première. Pour la plupart d'entre nous le danger nous guette d'oublier
que nous sommes pécheurs et que nous devons nous rendre en confession comme
tels. Nous devons nous rendre vers Dieu pour lui dire combien nous sommes
désolés de tout ce que nous avons pu faire et qui l'a
blessé.
Le confessionnal n'est pas un lieu de
conversations banales ou de bavardages. Y préside un seul sujet -- mes péchés,
mes regrets, mon pardon, comment vaincre mes tentations, comment pratiquer la
vertu, comment grandir dans l'amour de Dieu.