vendredi 21 mars 2008
La Passion du Père était vécue en Marie (II)
Il y avait aussi la présence invisible de saint Joseph qui partageait
tout avec Marie. Marie avec Jésus, en même temps que Lui, disait, tout
bas : « J'ai soif ». Elle avait soif avec Lui, et pas seulement de
cette soif physique, atroce, dans son corps meurtri, vidé de sang,
brûlant de fièvre. Marie a sûrement essayé de soulager cette soif-là.
Mais combien fortement elle éprouvait avec Jésus cette soif
spirituelle, cette soif de nous tous qu'Il voulait sauver par Sa mort.
Ce que vivait Jésus, Marie le vivait avec Lui. Dans sa maternité qui
connaissait sa plus intense plénitude, Elle rassemblait en Elle ses
enfants, absolument tous les enfants de Dieu, ses enfants de tous les
temps depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Pas un seul ne
manquait, bons et mauvais. Avec son Jésus bien-aimé, elle disait aussi
: « Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ».
Ce n'était pas seulement pour ceux qui, au Calvaire, faisaient
souffrir Jésus. Mais pour les hommes pécheurs de tous les temps. Avec
Lui, son coeur disait inlassablement : « Père pardon, Père pardon, Père
pardon ! »
Elle présentait aussi à son Fils tous ceux qui L'ont aimé,
attendu, tous ceux qui L'aiment actuellement, nous étions là, présents,
ainsi que tous ceux qui L'aimeront jusqu'à la fin des temps, rassemblés
dans une même unité dans le coeur de la Vierge où brûlait le coeur du
Père. Notre amour a été le suprême réconfort de Jésus mourant.
La Passion de Madame R. (Rolande Lefebvre) Plon 1993, p. 207-208
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.