mardi 18 août 2009
18 août - France. Couronnement de Notre Dame de Liesse (1857)
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Deux amours se sont joints en un (III)
Permettez-moi, chrétiens , de porter aujourd'hui mes pensées au-dessus
de la nature et de la grâce, et de chercher la source de cet amour dans
le sein même du Père éternel.
Je m'y sens obligé par cette raison, c'est que le divin Fils
dont Marie est Mère lui est commun avec Dieu. « Ce qui naîtra de vous,
lui dit l'ange, sera appelé Fils de Dieu.» Ainsi elle est unie avec
Dieu le Père, en devenant la Mère de son Fils unique, « qui ne lui est
commun qu'avec le Père éternel dans la manière dont elle l'engendre ».
Mais ce Dieu, qui a bien voulu lui donner son Fils, lui
communiquer sa vertu, répandre sur elle sa fécondité, pour achever son
ouvrage, a dû aussi faire couler dans son chaste sein quelque rayon ou
quelque étincelle de l'amour qu'il a pour ce Fils unique, qui est la
splendeur de sa gloire et la vive image de sa substance. C'est de là
qu'est né l'amour de Marie : il s'est fait une effusion du coeur de
Dieu dans le sien ; et l'amour qu'elle a pour son Fils, lui est donné
de la même source qui lui a donné son Fils même.
Après cette mystérieuse communication, que direz-vous, ô
raison humaine? Prétendrez-vous pouvoir comprendre l'union de Marie
avec Jésus-Christ ? Car elle tient quelque chose de cette parfaite
unité qui est entre le Père et le Fils. N'entreprenez pas non plus
d'expliquer quel est cet amour maternel, qui vient d'une source si
haute, et qui n'est qu'un écoulement de l'amour du Père pour son Fils
unique .
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Jacques-Bénigne Bossuet
Premier Sermon pour la Fête de L'Assomption de la Sainte Vierge, pemier point.
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Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.