vendredi 11 juin 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Sacré-Coeur de Jésus,
solennité
L'Eglise fête : Solennité
du Sacré-Cœur de Jésus
Saint(s) du jour : St
Barnabé, apôtre (1er s.)
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Bienheureux Jean XXIII :
«
Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue
»
Livre d'Ezéchiel
34,11-16.
Parole du Seigneur Dieu : Maintenant, j’irai moi-même à la recherche de mes
brebis, et je veillerai sur elles.
Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont
dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j'irai les délivrer dans
tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et
d'obscurité.
Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les
ramènerai chez elles ; je les mènerai paître sur les montagnes d'Israël, dans
les vallées, dans les endroits les meilleurs.
Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leurs prairies seront sur les
hauteurs d'Israël. Là, elles se reposeront dans de belles prairies, elles
brouteront dans de gras pâturages, sur les monts d'Israël.
C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer,
déclare le Seigneur Dieu.
La brebis perdue, je la chercherai ; l'égarée, je la ramènerai. Celle qui est
blessée, je la soignerai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître avec
justice.
Psaume 23(22),1-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux
tranquilles
et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son
nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec
moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma
tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la
maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Lettre de saint Paul
Apôtre aux Romains 5,5-11.
et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos
cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par
Dieu, est mort pour les coupables que nous étions.
Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être
donnerait-on sa vie pour un homme de bien.
Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors
que nous étions encore pécheurs.
À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des
justes, nous serons sauvés par lui de la colère de Dieu.
En effet, si Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand
nous étions encore ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous
sommes réconciliés, nous serons sauvés par la vie du Christ ressuscité.
Bien plus, nous mettons notre orgueil en Dieu, grâce à Jésus Christ notre
Seigneur, qui nous a réconciliés avec Dieu.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Luc 15,3-7.
Jésus disait cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est
perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue
! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul
pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont
pas besoin de conversion. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, 1901-1903 (trad. Cerf, 1964, p. 242 )
Je sens que mon Jésus se fait toujours plus proche de moi. Il a permis
ces jours-ci que je tombe à la mer et que je me noie dans la considération de
ma misère et de mon orgueil, pour me faire comprendre à quel point j'ai besoin
de lui. Au moment où je risque d'être submergé, Jésus, marchant sur les eaux,
vient à ma rencontre en souriant pour me sauver. Je voudrais lui dire avec
Pierre : « Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un pécheur » (Lc 5,8),
mais je suis devancé par la tendresse de son cœur et par la douceur de
ses paroles : « N'aie pas peur » (Lc 5,10).
Oh ! je ne crains plus rien à côté de vous ! Je repose tout contre
vous ; pareil à la brebis perdue, j'entends les battements de votre cœur
; Jésus, je suis à vous une fois de plus, à vous pour toujours. Avec vous je
suis vraiment grand ; sans vous je ne suis qu'un faible roseau, mais appuyé à
vous je suis une colonne. Je ne dois jamais oublier ma misère, non pour
trembler sans cesse, mais pour que, malgré mon humilité et ma confusion, je
m'approche de votre cœur avec toujours plus de confiance, car ma misère
est le trône de votre miséricorde et de votre amour.