Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 18 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Frédéric, évêque et martyr (+ 838)

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Saint Augustin : « Les nations mettent leur espoir en son nom »


Livre de l'Exode 12,37-42.

Les fils d'Israël partirent de la ville de Ramsès en direction de Souccoth, au nombre d'environ six cent mille sans compter les enfants. Une multitude disparate les accompagnait, ainsi qu'un immense troupeau de moutons et de boeufs. Ils firent cuire des galettes sans levain avec la pâte qu'ils avaient emportée d'Égypte et qui n'avait pas levé ; en effet, ils avaient été chassés d'Égypte sans avoir eu le temps de faire des provisions. Le séjour des fils d'Israël en Égypte avait duré quatre cent trente ans. Et, au bout de quatre cent trente ans, jour pour jour, toutes les armées du Seigneur sortirent du pays d'Égypte. Ce fut une nuit de veille pour le Seigneur, quand il fit sortir d'Égypte les fils d'Israël ; ce doit être pour eux, de génération en génération, une nuit de veille en l'honneur du Seigneur.


Psaume 136,1.23-24.10-12.13-15.

Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour !
Il se souvient de nous, les humiliés, éternel est son amour !
il nous tira de la main des oppresseurs, éternel est son amour !
Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés, éternel est son amour !
et fit sortir Israël de leur pays, éternel est son amour !
d'une main forte et d'un bras vigoureux, éternel est son amour !
Lui qui fendit la mer Rouge en deux parts, éternel est son amour !
et fit passer Israël en son milieu, éternel est son amour !
y rejetant Pharaon et ses armées, éternel est son amour !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.

Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 194 ; PL 38, 1016 (trad. bréviaire)

« Les nations mettent leur espoir en son nom »


      Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car « lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2Co 8,9). Puisqu'il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s'est montré dans l'état de pauvre ; mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n'a pas réellement perdu celles dont il s'est éloigné. « Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui. » (Ps 30,20)...

      Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu fils d'homme, l'unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu'ils puissent contempler la nature de Dieu. Car « nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn 3,2). En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science, ces richesses divines ? Tout ce que nous savons, c'est qu'ils nous suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits ? Tout ce que nous savons, c'est qu'elle nous rassasie.





20/07/2009
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