samedi 16 mai 2009
Une miraculée de ND de Lourdes (II)
A l'arrivée en gare d'Angers, c'est Maman qui m'a vu marcher la
première. Elle s'est agenouillée sur le sol, disant : "Mon Dieu, ce
n'est pas possible, nous ne méritons pas cela !".
Puis je suis allée à la rencontre de mon mari. Lorsqu'il m'a
vu arriver à lui, marchant vite et bien, il a reculé, reculé, jusqu'à
sa voiture. Il me fixait stupéfait. Je voulais tout dire à la fois
pendant le retour et lui il pleurait, sanglotant et disant : "Tais-toi,
tu te fatigues, tu vas être malade, c'est sûr". Et moi de rire et de
lui dire : "C'est fini, je suis guérie ! tu comprends : guérie !" Et
mon mari de pleurer de plus belle : « J'ai honte ! Il m'a fallu un
miracle. »
Quel changement dans notre vie ! Aimer le Seigneur ensemble, prier
ensemble chaque jour, retrouver une vie nouvelle ! Il faut avoir senti
la mort tout près pour le comprendre. Jamais je n'oublierai cette
première messe du dimanche, ensemble, quelques mois plus tard, cette
première fois où nous avons communié côte à côte, mon âme débordait de
reconnaissance et d'amour !
Lettre d'Alice Couteault
Recueil marial 1978 du Frère Albert Pfleger, mariste
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.