mardi 16 décembre 2008
Un rameau sortira du tronc de Jessé
Que présageait donc ce buisson vu jadis par Moïse, lançant des flammes
sans se consumer, sinon Marie enfantant sans douleur ? (Ex 3, 2).
Et le rameau d'Aaron fleurissant sans être arrosé (Nb 17, 8) n'est-il
pas la figure de la Vierge concevant sans avoir connu d'homme ? De ce
grand miracle Isaïe dévoile le mystère plus grand encore : Un rameau
sortira du tronc de Jessé et de sa racine montera une fleur (Is 11, 1).
Le rameau, dans sa pensée, c'est la Vierge, et la fleur, le fils de la
Vierge.
Et cette célèbre toison qui, prélevée de la brebis par la tonte sans
blesser la peau, est déposée dans l'aire, et dont la laine tantôt
s'imprègne de rosée et tantôt reste sèche sur le sol détrempé, que
signifie-t-elle sinon la chair du Christ empruntée à celle de Marie
sans dommage pour sa virginité ? En elle, à coup sûr, avec la rosée des
cieux a fait irruption toute la plénitude de la divinité, au point que,
de cette plénitude nous avons tous notre part et que sans elle nous ne
sommes qu'une terre aride.
Bernard de Clairvaux
Extrait de la deuxième homélie "super missus"
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.