lundi 19 juillet 2010
La médaille miraculeuse : le M et les deux coeurs en disent assez (II)
Sur le revers de la médaille miraculeuse deux coeurs et un M surmonté
d'une petite croix. Les deux coeurs : l'union de Marie avec Jésus
L'association des deux coeurs sur la même ligne - celui de
Marie (transpercé) et celui de Jésus (couronné d'épines) - exprime le
degré extraordinaire de l'unité de la mère avec son Fils, unis « par un
lien étroit et indissoluble » (Vatican II Lumen gentium 53). La
maternité divine de Marie constitue le fond de sa relation avec le Fils
dans l'image des coeurs, jusqu'à sa participation à son sacrifice.
Le « M » avec la croix : l'union de Marie avec l'humanité rachetée
Le Père Aladel, en se référant à la relation de Soeur Catherine
qui concerne la Médaille, constate nettement que la croix est petite,
moindre que la lettre "M". La ligne transversale à la base de la croix
(plus large que le bras) y indique la terre. C'est de la même manière
que la petite croix, sur la boule terrestre tenue par Marie entre ses
mains, fut décrite par Catherine: « le globe surmonté d'une petite
croix » Dans ce deuxième cas, elle n'eut aucun doute qu'il s'agissait
de toute l'humanité rachetée.
C'est la vision de la Vierge au globe qui élucide la question
de la barre transversale et de tout le symbole dont elle constitue une
partie. Nous apercevons donc Marie (lettre "M") présentant au Seigneur
l'humanité rachetée (une ligne représentant la terre surmontée d'une
petite croix), comme cela a lieu dans la vision de la Vierge portant le
globe entre ses mains. L'orfèvre n'ayant pas eu connaissance de la
vision de Vierge avec le globe a représenté la croix beaucoup plus
grande que ce qu'avait indiqué Catherine car lui il pensait que cette
croix devait représenter le Christ (le Christ est plus grand que
Marie).
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.