samedi 13 mars 2010
L'héroïsme de la Vendée
Après 3 années de tourments, la religion proscrite, le Roi
immolé, et alors qu'on leur demande de s'enrôler pour soutenir la
Révolution devenue tyrannique, la Vendée attachée à Jésus et Marie par
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort se rebelle.
Cathelineau se décide le 13 mars 1793, a prendre les armes.
Vingt hommes l'acclament pour chef. « Sans plus attendre, il attache à
sa boutonnière son Sacré-C?ur de pèlerinage, suspend son chapelet à sa
ceinture, puis d'un coup de pistolet donne le signal du départ. La
grande guerre de Vendée est commencée. ». Simple voiturier, sachant à
peine lire, il doit quitter sa femme et ses 6 enfants : « Aie
confiance, Dieu pour qui je vais combattre aura soin de ces innocents
».
Le Marquis de Bonchamps suit dans la résistance et met en
garde ses paysans : « Il se peut que la Révolution vous épargne et
qu'elle se contente de frapper la noblesse et le clergé et qu'elle vous
laisse tranquille dans vos familles. Réfléchissez ! ».
« Monsieur le Marquis, répondent-ils dès le lendemain, nous
avons passé la nuit en prière et voilà ce que nous avons décidé. Nous
prendrons les armes pour défendre et venger notre foi, notre roi, le
clergé et la noblesse. - Mais mes amis, leur dit Bonchamp en dernier
lieu, vous ne réussirez à rien ! - Eh bien ! nous mourrons pour Dieu et
pour le Roi !... - Alors vous promettez de ne jamais abandonner votre
cause ? - Oui, s'écrient toutes les voix, nous le jurons ! - Eh bien je
n'ai plus qu'une condition à vous poser, dit Bonchamp : c'est que
jamais vous ne vous abandonnerez aux cruautés qui ensanglantent les
guerres civiles.» Ils le jurèrent aussi.
Alors, se tournant vers sa femme : « Adieu, Madame,
n'aspirons pas aux récompenses de la terre. Elles seraient trop en
dessous de la sainteté de notre cause ».
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.