mercredi 22 juillet 2009
Je lui parlais comme une enfant, avec simplicité
La Vierge Marie prépara l'âme de celle qui devait être la confidente de
son Divin Fils, comme en témoigne S?ur Marguerite-Marie elle-même : «
J'avais recours à Marie dans tous mes besoins. Je lui offrais la petite
couronne du Rosaire, les genoux nus en terre, en faisant autant de
génuflexions qu'il y a d'Ave Maria, ou baisant la terre autant de fois.
Elle m'a toujours tenu lieu de Mère et ne m'a jamais refusé son
secours. J'allais à elle avec tant de confiance qu'il me semblait
n'avoir rien à craindre sous sa protection maternelle. Je me consacrai
à Elle pour être à jamais son esclave, la suppliant de ne pas me
refuser en cette qualité. Je lui parlais comme une enfant, avec
simplicité, tout comme à ma bonne Mère pour laquelle je me sentais
pressé dès lors d'un amour tendre. Si je suis entrée à la Visitation,
c'est que j'étais attirée par le nom tout aimable de Marie. Je sentais
que c'était là ce que je cherchais.»
A Paray se trouve un tableau qui représente une vision que la Sainte
rapporte en ces termes : « Dans ma solitude de l'année 1684, ma Sainte
Libératrice m'honora de sa visite. Elle tenait son Divin Fils entre ses
bras, et elle le mit entre les miens. Je me sentis pour lors pénétrée
d'une joie très sensible et pressée d'un grand désir de bien le
caresser : ce qu'il me laissa faire tant que je voulus ; et m'étant
lassée à n'en pouvoir plus, Il me dit : « Es-tu contente maintenant ?
Que ceci te serve pour toujours, car je veux que tu sois abandonnée à
ma puissance comme tu as vu que j'ai fait ».
La Vierge Marie dans l'Histoire de France
Marquis de la Franquerie
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.