samedi 13 juin 2009
Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé
Après avoir récité le chapelet avec Jacinthe, François et d'autres
personnes qui étaient présentes, nous vîmes de nouveau le reflet de la
lumière qui s'approchait (ce que nous appelions éclair) et, ensuite,
Notre-Dame, sur le chêne-vert, tout comme au mois de mai.
- Que voulez-vous de moi? demandai-je.
- Je veux que
vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet
tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce
que je veux.
Je demandai la guérison d'un malade.
- S'il se convertit, il sera guéri durant l'année.
- Je voudrais vous demander de nous emmener au ciel.
-
Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu
resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin
de me faire connaître et de me faire aimer. Il veut établir dans le
monde la dévotion à mon Coeur Immaculé.
- Je vais rester ici toute seule? demandai-je avec peine.
- Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas, je ne
t'abandonnerai jamais ! Mon Coeur Immaculé sera ton refuge et le chemin
qui te conduira jusqu'à Dieu.
Ce fut au moment où Elle prononça ces dernières paroles
qu'Elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la seconde fois, le
reflet de cette lumière immense. En Elle, nous nous vîmes comme
submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la
partie de cette lumière qui s'élevait vers le Ciel, et moi dans celle
qui se répandait sur la terre. Devant la paume de la main droite de
Notre-Dame se trouvait un coeur, entouré d'épines qui semblaient s'y
enfoncer. Nous avons compris que c'était le Coeur Immaculé de Marie,
outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation.
Soeur Lucie de Fatima
Deuxième mémoire
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.