mercredi 01 décembre 2010
Bien que filles d'une telle mère, ne soyez pas sûres de vous
Sa Majesté sait bien que je ne puis me flatter que de sa miséricorde, et
puisque je ne puis nier ce que j'ai été, je n'ai d'autre remède que de
m'en remettre à Elle, de me fier aux mérites de son Fils et de la
Vierge, sa mère, dont je porte indignement l'habit que vous portez
aussi.
Louez-le, mes filles, d'être vraiment les filles de cette mère ; vous
n'avez donc pas sujet de rougir de ma misère, puisque vous avez une si
bonne mère.
Imitez-la, considérerez quelle doit être la grandeur de cette Dame et le
bonheur de l'avoir toujours patronne puisque mes péchés et le fait que
je sois celle que je suis n'ont nullement discrédité ce saint Ordre.
Mais je vous avertis d'une chose : bien que filles d'une telle mère, ne
soyez pas sûres de vous, car David était très saint, et vous voyez ce
que fut Salomon. Ne vous prévalez pas de la clôture et de la pénitence
où vous vivez.
Thérèse d'Avila,
Le Château intérieur, 3° demeures, chapitre I, 3-4
www.mariedenazareth.com/6438.0.html
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles,
est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.