samedi 02 août 2008
Saint Pierre-Julien Eymard et Notre-Dame du Laus.
En même temps que l'amour de l'Eucharistie celui de la Sainte Vierge
avait grandi au coeur de Pierre Julien. Tout jeune, il s'était consacré
à elle, prosterné à l'église devant son autel. Il aimait le chapelet.
Mais un désir le hantait: aller en pèlerinage au Laus, à la chapelle de
N. D. de Bon Encontre, vénérée dans toute la région depuis, qu'à partir
du 29 septembre 1664, Marie était apparue à Benoîte Rencurel.
Six lieues séparaient La Mure du Laus. Pierre Julien qui avait à peine
dix ans, dut beaucoup supplier. Enfin, la permission lui fut accordée à
faire le voyage avec un groupe de pèlerins et de prolonger son séjour
pendant une semaine. Un mot de lui lève un peu le voile sur les grâces
dont il fut comblé: "C'est là où, pour la première fois, j'ai connu et
aimé Marie." Une secrète et impérieuse attirance devait le ramener bien
des fois au Laus. Le vicaire lui reprochait sans aménité: "Tu veux te
faire prêtre sans savoir si tu as la vocation!" Inquiet, Pierre Julien
résolut de se rendre au Laus pour demander à Notre-Dame lumière et
direction. Là, il fait une confession générale au Père Touche qui
l'encourage dans son désir de devenir prêtre.
Dès lors, quel cri de reconnaissance: "Oh! oui, si je suis prêtre, je
le dois à la Sainte Vierge; sans elle, je n'aurais jamais pu triompher
des obstacles qui s'opposaient à mes desseins." "La Vierge, dira-t-il
plus tard, m'avait obtenu une contrition de larmes. Je vois d'ici le
pilier contre lequel je pleurais tant! Je vais toujours m'y appuyer
quand je retourne au Laus." Un jour, il parle du Laus et, s'imaginant
être encore devant N.D. de Bon Secours, il s'oublie à murmurer: "Là,
c'est la Mère, là, on la voit!" Puis, rougissant, il coupe court.
D'après Robert Labigne
Recueil marial 1981
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.