Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 17 septembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 24e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Hildegarde de Bingen, abbesse (+ 1179),  Renaud Solitaire dans la forêt de Craon (+ 1104),   St Robert Bellarmin, cardinal et docteur de l'Eglise (+ 1621)

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Saint Silouane : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) : répondre aux appels du Seigneur


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,31.13,1-13.

Parmi les dons de Dieu,vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais. Les prophéties ? elles disparaîtront. Les langues ? elles se tairont. La science ? elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j'étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant. Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d'une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu. Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité.


Psaume 33(32),2-3.4-5.12.22.

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau, de tout votre art soutenez l'ovation.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,31-35.

A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux :'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré.' Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé !' Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.' Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Eds. Présence 1973, p. 254)

« Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) : répondre aux appels du Seigneur


      Mon âme languit après le Seigneur, et je le cherche avec des larmes. Comment pourrais-je ne pas te chercher ? Toi le premier, tu m'as trouvé. Tu m'as donné de vivre la douceur de ton Saint Esprit, et mon âme t'a aimé. Tu vois, Seigneur, ma peine et mes larmes. Si tu ne m'avais attiré par ton amour, je ne te chercherais pas comme je te cherche. Mais ton Esprit m'a donné de te connaître, et mon âme se réjouit que, toi, tu sois mon Dieu et mon Seigneur, et, jusqu'aux larmes, je languis après toi...

      Seigneur miséricordieux, tu vois ma chute et ma douleur ; mais, humblement, j'implore ta clémence : répands sur le pécheur que je suis la grâce de ton Saint Esprit. Son souvenir porte mon esprit à trouver de nouveau ta miséricorde. Seigneur, donne-moi ton humble Esprit pour que je ne perde pas à nouveau ta grâce, et que je ne me lamente pas comme Adam qui pleurait Dieu et le Paradis perdu.

      L'Esprit du Christ, que le Seigneur m'a donné, veut le salut de tous, désire que tous connaissent Dieu. Le Seigneur a donné le Paradis au larron ; de même, il le donnera à tout pécheur. Par mes péchés, je suis pire qu'un chien galeux, mais je me suis mis à prier Dieu de me les pardonner, et il m'a accordé non seulement son pardon, mais encore le Saint Esprit. Et dans le Saint Esprit, j'ai connu Dieu...

      Le Seigneur est miséricordieux ; cela, mon âme le sait, mais le décrire est impossible. Il est infiniment doux et humble, et lorsque l'âme le voit, elle se transforme tout entière en amour de Dieu et du prochain ; elle devient elle-même douce et humble. Mais si l'homme perd la grâce, il pleurera comme Adam lorsqu'il a été chassé du Paradis... Donne-nous, Seigneur, le repentir d'Adam et ta sainte humilité.



22/09/2008
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