Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 01 juin 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : St Justin, martyr (+ c. 165 ) - Mémoire

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Saint Colomban : « De qui est cette effigie ? »


Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 3,12-15.17-18.

vous qui attendez avec tant d'impatience la venue du jour de Dieu (ce jour où les cieux embrasés seront détruits, où les éléments en feu se désagrégeront). Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c'est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. Dans l'attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix. Et si notre Seigneur montre une telle patience, croyez bien que c'est pour votre salut, comme vous l'a écrit aussi Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée. Alors, mes bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez-y garde : ne vous laissez pas entraîner dans les égarements d'hommes dévoyés, et ne perdez pas la position solide qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de Jésus Christ, notre Seigneur et notre Sauveur. A lui la gloire, dès maintenant et jusqu'au jour de l'éternité. Amen.


Psaume 90,2.3-4.10.14.16.

Avant que naissent les montagnes, que tu enfantes la terre et le monde, de toujours à toujours, toi, tu es Dieu.
Tu fais retourner l'homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
A tes yeux, mille ans sont comme hier, c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Le nombre de nos années ? soixante-dix, quatre-vingts pour les plus vigoureux ! Leur plus grand nombre n'est que peine et misère ; elles s'enfuient, nous nous envolons.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Fais connaître ton oeuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,13-17.

On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler, et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Faites-moi voir une pièce d'argent. » Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? De l'empereur César », répondent-ils. Jésus leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instruction 11, 1-4 : PL 80, 250-252 (trad. Orval)

« De qui est cette effigie ? »


      Moïse a écrit dans la Loi : « Dieu fit l'homme à son image et à sa ressemblance » (Gn 1,26). Considérez, je vous prie, l'importance de cette parole. Dieu, le tout-puissant, l'invisible, l'incompréhensible, l'inestimable, en façonnant l'homme avec de la glaise, l'a ennobli de l'image de sa propre grandeur. Quoi de commun entre l'homme et Dieu, entre la glaise et l'esprit ? Car « Dieu est esprit » (Jn 4,24). C'est donc une grande marque d'estime pour l'homme, que Dieu l'ait gratifié de l'image de son éternité et de la ressemblance de sa propre vie. La grandeur de l'homme, c'est sa ressemblance avec Dieu, pourvu qu'il la garde...

      Tant que l'âme fait bon usage des vertus semées en elle, elle sera semblable à Dieu. Toutes les vertus que Dieu a mises en nous lors de notre création, il nous a enseigné que nous devions les lui rendre. Il nous demande d'abord d'aimer Dieu de tout notre coeur (Dt 6,5) car « lui nous a aimés le premier » (1 Jn 4,10), dès le commencement, avant même que nous ayons existé. Aimer Dieu, c'est donc renouveler en nous son image. Or, aime Dieu celui qui garde ses commandements...

      A nous donc de refléter pour notre Dieu, pour notre Père, l'image inviolée de sa sainteté, car il est saint et il a dit : « Soyez saints comme je suis saint » (Lv 11,45) ; avec amour, car il est amour, et Jean a dit : « Dieu est amour » (1 Jn 4,8) ; avec tendresse et en vérité, car Dieu est bon et vrai. Ne soyons pas les peintres d'une image étrangère... Et pour que nous n'introduisions pas en nous l'image de l'orgueil, laissons le Christ peindre en nous son image.





03/06/2010
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