lundi 27 octobre 2008
Le Rosaire de notre Mère
La nature elle-même a fait du nom de mère le plus doux de tous
les noms, et de l'amour maternel le type même d'un amour tendre et
prévenant; aussi l'âme pieuse ressent-elle, si vivement que la langue
ne peut l'exprimer, combien brûle en Marie la flamme d'un amour
bienveillant et agissant. C'est que Marie est notre Mère, non pas sur
le plan naturel, mais de par le Christ.
Elle connaît beaucoup mieux que nul autre, elle voit à merveille tout
ce qui nous touche : les secours dont nous avons besoin dans la vie;
les périls publics ou privés qui nous menacent; les angoisses et les
maux qui nous environnent; la difficulté surtout de la lutte que nous
soutenons pour le salut de notre âme avec les ennemis les plus
acharnés. Dans tout cela et dans d'autres épreuves encore, elle a, plus
et mieux que quiconque, le pouvoir et le désir d'apporter à ses enfants
bien-aimés consolation, force et secours de toute espèce.
Adressons-nous donc à Marie, hardiment, ardemment; supplions-la au nom
de ces liens maternels qui l'unissent si étroitement à Jésus et à nous;
invoquons avec une profonde piété son assistance par le type de prière
qu'elle nous a elle-même désigné et qui lui est si agréable; alors nous
pourrons avec juste raison nous reposer avec sécurité et avec joie sous
la protection de la meilleure des mères.
Pape Saint Léon XIII (1810-1903)
Encyclique "Le Rosaire de Marie", du 8 septembre 1892
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.