lundi 13 septembre 2010
Le sacrifice de la Vierge ne sera jamais de renoncer au péché (I)
Le sacrifice de la Vierge ne sera jamais de renoncer au péché, il sera
toujours de renoncer à des choses saintes pour d'autres choses plus
saintes.
Il faudra donc que soit ici froissée une tendresse sensible qui était
sainte, pour que les hommes sachent ce qu'ils ont à faire des
tendresses sensibles qui ne sont pas saintes. Il faudra que soit
meurtri dans la Vierge ce qui est sans péché et que soit brisé dans son
coeur le juste désir de consoler sensiblement son Fils, pour qu'elle
puisse ressembler parfaitement à ce Fils et souffrir elle-même à
l'image de celui qui devra souffrir et mourir sans être consolé.
Alors elle fera, comme son Fils lui-même la fera, mais mieux que
personne jamais ne la fera après elle, « la volonté de Dieu » ; elle
sera pour son Fils, mieux que personne jamais ne le sera après elle, un
« frère », une « soeur », une « Mère » ; elle entrera, mieux que
personne jamais n'y entrera après elle, dans le Royaume de Dieu, dans
le Royaume des parentés spirituelles. Elle en sera la reine
incomparable.
Mater Dolorosa,
Editions Christiana, 1974
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.