lundi 21 février 2011
Discrétion et modestie de Marie dans le développement de son culte
Lorsque Jésus commença ses prédications, sa Mère se tint à l'écart ;
elle ne se mêla pas de son œuvre ; et même, quand il fut retourné au
ciel, elle n'alla pas prêcher et enseigner ; elle ne s'assit pas dans le
siège apostolique ; elle ne prit point part au ministère du prêtre ;
elle se borna à chercher humblement son Fils dans la messe dite chaque
jour par les Apôtres, qui, bien que ses ministres dans le ciel, étaient
sur la terre ses supérieurs dans l'Eglise.
Après sa mort et celle des Apôtres, lorsqu'elle devint Reine, et qu'elle
prit place à la droite de son Fils, elle ne s'adressa pas même alors au
peuple fidèle pour qu'il publiât son nom jusqu'aux extrémités du monde,
ou pour qu'il l'exposât à ses regards ; mais elle attendit
tranquillement le temps où sa gloire pourrait contribuer à servir celle
de son Fils. (…)
Quand on a fait des objections contre son culte, elle a patiemment
attendu le jour où ses droits ne seraient plus contestés ; oui, elle a
entendu jusqu'à ce qu'elle reçoive enfin, de notre temps, si Dieu le
permet, et sans aucune opposition, sa plus brillante couronne, et qu'on
reconnaisse, au milieu des jubilations de l'Eglise entière, la pureté
immaculée de sa conception..
John-Henry Newman (1801-1890)
Conférences adressées aux protestants et aux catholiques,
trad. Jules Godon, Paris, Sagnier et Bray, 1850 : 17° conférence,
Les gloires de Marie ont pour objet la gloire de son Fils.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles,
est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.