Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 10 juin 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : St Landry, Évêque de Paris (+ c. 656),  Bx. Edward Joannes Maria Poppe, prêtre (1890-1924)

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Saint Césaire d'Arles : « Va d'abord te réconcilier avec ton frère »


Premier livre des Rois 18,41-46.

le prophète Élie dit au roi Acab : « Monte, tu peux maintenant manger et boire, car j'entends le grondement de la pluie. » Le roi Acab monta pour aller manger et boire. Élie, de son côté, monta sur le sommet du Carmel, il se courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux. Il dit à son serviteur : « Monte, et regarde du côté de la mer. » Le serviteur monta, regarda et dit : « Il n'y a rien. » Sept fois de suite, Élie lui dit : « Retourne. » La septième fois, le serviteur annonça : « Voilà un nuage qui monte de la mer, gros comme le poing. » Alors Élie dit au serviteur : « Va dire au roi Acab : 'Attelle ton char et descends de la montagne, avant d'être arrêté par la pluie. ' » Peu à peu, le ciel s'obscurcit de nuages, poussés par le vent, et il tomba une grosse pluie. Acab monta sur son char et partit pour la ville d'Isréel. La main du Seigneur s'empara du prophète ; Élie retroussa son vêtement et courut en avant d'Acab jusqu'à l'entrée de la ville d'Isréel. Le roi Acab avait épousé Jézabel, fille du roi de Sidon. Cette femme le poussa à l'idolâtrie, et devint, de ce fait, une véritable personnification de l'impiété et de l'infidélité au Dieu de l'Alliance.


Psaume 65,10.11.12-13.

Tu visites la terre et tu l'abreuves, tu la combles de richesses ; les ruisseaux de Dieu regorgent d'eau : tu prépares les moissons. Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ; tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies, tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits ; sur ton passage, ruisselle l'abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent d'allégresse.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,20-26.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque


« Va d'abord te réconcilier avec ton frère »


      Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière, avant d'en arriver à la communion : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière. Comment allez-vous les dire ? Peut-être ne les direz-vous pas ? Finalement, telle est bien ma question : direz-vous ces paroles, oui ou non? Tu détestes ton frère, et tu prononces : « Pardonne-nous comme nous pardonnons. » J'évite ces mots, diras-tu. Mais alors, est-ce que tu pries ? Faites bien attention, mes frères. Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre cœ ur!

        Tu veux, toi, faire un procès à ton ennemi ? Fais d'abord le procès de ton cœur. Dis à ce cœur : « cesse de haïr »... Mais alors, comme tu ne veux pas pardonner, ton âme s'attriste quand tu lui dis : « cesse de haïr ». Eh bien, réponds-lui : « Pourquoi es-tu triste, mon âme ? et pourquoi me troubles-tu ? Espère en Dieu » (Ps 41,6). Tu es mal à l'aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n'arrives pas à te débarrasser de la haine. Espère en Dieu, c'est le médecin. Il a été pendu pour toi sur la croix, sans en venir encore à la vengeance. Et toi, c'est ta vengeance que tu cherches, car tel est bien le sens de ta rancœur. Regarde ton Dieu sur sa croix : c'est pour toi qu'il souffre, pour que son sang devienne ton remède. Tu veux te venger ? Regarde le Christ pendu, écoute-le prier : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34).





11/06/2010
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