Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 07 janvier 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Jeudi du temps de Noël après l'Epiphanie


Saint(s) du jour : St Raymond de Penyafort, prêtre (+ 1275), o.p.,  St Lucien d'Antioche, prêtre et martyr (+ 312)

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Catéchisme de l'Eglise Catholique: « L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction »


Première lettre de saint Jean 4,19-21.5,1-4.

Mes biens-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Si quelqu'un dit : « J'aime Dieu », alors qu'il a de la haine contre son frère, c'est un menteur. En effet, celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, est incapable d'aimer Dieu, qu'il ne voit pas. Et voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu, qu'il aime aussi son frère. Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui. Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car l'amour de Dieu, c'est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c'est notre foi.


Psaume 72,2.14-15.17.

Qu'il gouverne ton peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux !
Il les rachète à l'oppression, à la violence ; leur sang est d'un grand prix à ses yeux.
Qu'il vive ! On lui donnera l'or de Saba. On priera sans relâche pour lui ; tous les jours, on le bénira.
Que son nom dure toujours ; sous le soleil, que subsiste son nom ! En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,14-22.

Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. » Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 695

« L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction »


      Les symboles de l'Esprit Saint : l'onction. Le symbolisme de l'onction d'huile est significatif de l'Esprit Saint, jusqu'à en devenir le synonyme. Dans l'initiation chrétienne, elle est le signe sacramentel de la Confirmation, appelée justement dans les Églises d'Orient « Chrismation ». Mais pour en saisir toute la force, il faut revenir à l'onction première accomplie par l'Esprit Saint : celle de Jésus. « Christ » (« Messie » à partir de l'hébreu) signifie « oint » de l'Esprit de Dieu.

      Il y a eu des « oints » du Seigneur dans l'Ancienne Alliance, le roi David éminemment. Mais Jésus est l'oint de Dieu d'une manière unique : l'humanité que le Fils assume est totalement « ointe de l'Esprit Saint ». Jésus est constitué « Christ » par l'Esprit Saint. La Vierge Marie conçoit le Christ de l'Esprit Saint qui, par l'ange, l'annonce comme Christ lors de sa naissance et pousse Syméon à venir au Temple voir le Christ du Seigneur. C'est lui qui emplit le Christ et dont la puissance sort du Christ dans ses actes de guérison et de salut.

      C'est lui enfin qui ressuscite Jésus d'entre les morts. Alors, constitué pleinement « Christ » dans son humanité victorieuse de la mort, Jésus répand à profusion l'Esprit Saint jusqu'à ce que « les saints » constituent, dans leur union à l'humanité du Fils de Dieu, « cet Homme parfait...qui réalise la plénitude du Christ » : « le Christ total », selon l'expression de saint Augustin.

(Références bibliques : 1Jn 2,20.27; 2Co 1,21; 1S 16,13; Lc 4,18-19; 1,35; 2,11; 2,26-27; 4,1; 6,19; Rm 1,4; Ac 2,36; Ep 4,13)




07/01/2010
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