Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 02 juin 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Saints Pothin, Sainte Blandine et leurs compagnons, martyrs à Lyon (+ 177)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Sainte Catherine de Sienne : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron » (Jn 15,1)


Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 1,1-7.

Moi, Simon Pierre, serviteur et Apôtre de Jésus Christ, je m'adresse à vous, que notre Dieu et Sauveur Jésus Christ, dans sa justice, a gratifiés de la foi, précieuse pour vous comme pour nous. Que la grâce et la paix vous soient accordées en abondance par la véritable connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur. En effet, sa puissance divine nous a fait don de tout ce qu'il faut pour vivre en hommes religieux, grâce à la véritable connaissance de Celui qui nous a appelés par la gloire et la force qui lui appartiennent. Ainsi, Dieu nous a fait don des grandes richesses promises, et vous deviendrez participants de la nature divine, en fuyant la dégradation que le désir produit dans le monde. Et pour ces motifs, faites tous vos efforts pour unir à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance de Dieu, à la connaissance de Dieu la maîtrise de vous-mêmes, à la maîtrise de vous-mêmes la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l'amour.


Psaume 91(90),1-2.14-16.

Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
« Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ;
de longs jours, je veux le rassasier, et je ferai qu'il voie mon salut. »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,1-12.

Jésus se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait : 'lls respecteront mon fils.' Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, et l'héritage va être à nous !' Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres. N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture ?La pierre qu'ont rejetée les bâtisseursest devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! » Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l'Europe
Le Dialogue, 24 (trad. Guigues, Seuil 1953, p. 95 rev.)

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron » (Jn 15,1)


      [Dieu a dit à sainte Catherine :] Sais-tu ce que je fais lorsque mes serviteurs veulent suivre la doctrine du doux Verbe d'amour ? Je les taille pour qu'ils produisent beaucoup de fruit et pour que leurs fruits soient doux et ne redeviennent pas sauvages. Le vigneron taille les sarments de la vigne pour qu'ils produisent un meilleur vin ; n'est-ce pas ce que je fais, moi, le vrai vigneron ? (Jn 15,1) Mes serviteurs qui sont en moi, je les taille par beaucoup de tribulations pour qu'ils produisent des fruits plus abondants et meilleurs et pour que leur vertu soit éprouvée ; mais ceux qui demeurent stériles je les coupe et je les mets au feu (Jn 15,6).

      Les vrais ouvriers travaillent bien leur âme ; ils en arrachent tout amour-propre et retournent la terre de leur amour pour moi. Ils fertilisent et accroissent ainsi la semence de la grâce qu'ils ont reçue dans le saint baptême. En cultivant leur vigne, ils cultivent aussi celle de leur prochain ; ils ne peuvent pas cultiver l'une sans l'autre. Souviens-toi que tout mal et tout bien se font par le moyen du prochain. C'est ainsi que vous êtes mes vignerons, issus de moi, l'éternel vigneron. C'est moi qui vous ai unis et greffés sur cette vigne grâce à l'union que j'ai établie avec vous... Tous ensemble vous ne formez qu'une seule vigne universelle...; vous êtes unis dans la vigne du corps mystique de la sainte Eglise dont vous tirez votre vie. Dans cette vigne est planté le cep de mon Fils unique sur lequel vous devez tous être greffés pour rester en vie.



02/06/2008
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