Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 29 janvier 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Gildas le Sage, prêtre (+ 570),  St Sulpice Sévère (IVème siècle)

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La Lettre à Diognète : Semés en terre


Deuxième livre de Samuel 11,1-4.5-10.13-17.

Au retour du printemps, à l'époque où les rois reprennent la guerre, David envoya Joab en expédition, avec ses officiers et toute l'armée d'Israël ; ils massacrèrent les Ammonites et mirent le siège devant Rabba. David était resté à Jérusalem. A la fin d'un après-midi, après avoir pris son repos, il se promenait sur la terrasse du palais ; il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle. David fit demander qui elle était, et on lui répondit : « C'est Bethsabée, fille d'Éliam, la femme d'Ourias le Hittite. » Alors David l'envoya chercher. Elle vint chez lui et il dormit avec elle. La femme conçut, et elle fit savoir à David : « Je suis enceinte ! » Alors David expédia ce message à Joab : « Envoie-moi Ourias le Hittite », et Joab l'envoya à David. Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui, David lui demanda comment allaient Joab, et l'armée, et la guerre. Puis il lui dit : « Descends chez toi et repose-toi un peu. » Ourias sortit du palais, et le roi lui fit porter un des plats de sa table. Mais Ourias passa la nuit à l'entrée du palais avec les gardes du roi ; il ne descendit pas chez lui. On annonça à David : « Ourias n'est pas descendu chez lui. » Le lendemain, David l'invita à manger et à boire à sa table, et il l'enivra. Le soir, Ourias sortit et alla se coucher dans la salle des gardes ; il ne descendit pas chez lui. Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab, et la fit porter par Ourias. Il disait dans cette lettre : « Poussez Ourias au plus fort de la mêlée, puis retirez-vous à distance ; qu'il soit frappé et qu'il meure ! » Joab, qui assiégeait la ville, fit exprès de placer Ourias à un endroit où les ennemis étaient en force. Les assiégés firent une sortie contre Joab. Il y eut des tués dans l'armée, parmi les officiers de David, et Ourias le Hittite mourut.


Psaume 51(50),3-4.5-7.10-11.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Fais que j'entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 4,26-34.

Parlant à la foule en paraboles, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson. » Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

La Lettre à Diognète (vers 200)
§6 (trad. bréviaire et SC 33 bis, p.65)

Semés en terre


      Ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L'âme est répandue dans tous les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. L'âme habite dans le corps et pourtant elle n'appartient pas du corps, comme les chrétiens habitent dans le monde mais ne sont pas du monde (Jn 17,16). Invisible, l'âme est retenue prisonnière dans un corps visible. Ainsi les chrétiens : on les voit vivre dans le monde, mais le culte qu'ils rendent à Dieu demeure invisible. La chair déteste l'âme et lui fait la guerre, sans en avoir reçu de tort, parce qu'elle l'empêche de jouir des plaisirs ; de même, le monde déteste les chrétiens qui ne lui font aucun tort, parce qu'ils s'opposent à ses plaisirs. L'âme aime cette chair qui la déteste, et ses membres, comme les chrétiens aiment ceux qui les détestent.

      L'âme est enfermée dans le corps ; c'est elle pourtant qui maintient le corps. Les chrétiens sont comme détenus dans la prison du monde ; ce sont eux pourtant qui maintiennent le monde. L'âme immortelle habite une tente mortelle ; ainsi les chrétiens campent dans le monde périssable, en attendant l'incorruptibilité du ciel (1Co 15,50)... Le poste que Dieu leur a fixé est si noble, qu'il ne leur est pas permis de le déserter.


29/01/2010
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