Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 19 août 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Jean-Eudes, fondateur († 1680)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Grégoire le Grand : « Heureux les invités aux noces de l'Agneau » (Ap 19,9)


Livre d'Ezéchiel 36,23-28.

Je montrerai la sainteté de mon grand nom, qui a été profané dans les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d'elles. Les nations apprendront que je suis le Seigneur - déclare le Seigneur Dieu - quand par vous je me montrerai saint à leurs yeux. J'irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre. Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »


Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.

Jésus disait en paraboles : « Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce. ' Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. ' Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? ' L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. ' Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°38

« Heureux les invités aux noces de l'Agneau » (Ap 19,9)


            Avez-vous compris quel est ce roi, père d'un fils qui est lui-même roi ? C'est celui dont le psalmiste disait : « Ô Dieu, donne au roi ton jugement, au fils du roi ta justice » (71,1)... « Il célébrait les noces de son fils. » Le Père a donc célébré les noces du roi son Fils, quand il lui a uni l'Église dans le mystère de l'Incarnation. Et le sein de la Vierge Mère a été la chambre nuptiale de cet Époux. C'est pourquoi un psaume dit encore : « Du soleil il a fait sa tente, et lui-même est comme un époux qui sort de son pavillon de noces » (Ps 18,5-6)...

            Il a donc envoyé ses serviteurs pour inviter ses amis à de telles noces. Il les a envoyés une première fois et une deuxième fois, c'est-à-dire d'abord les prophètes, puis les apôtres, pour annoncer l'incarnation du Seigneur... Par les prophètes il a annoncé comme future l'incarnation de son fils unique, et par les apôtres il l'a prêchée une fois accomplie...

             « Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce. » Aller à son champ, c'est s'adonner sans retenue aux tâches d'ici-bas. Aller à son commerce, c'est rechercher avidement son profit dans les affaires de ce monde. L'un et l'autre négligent de penser au mystère de l'incarnation du Verbe et d'y conformer leur vie... Plus grave encore, certains, non contents de mépriser la faveur de celui qui les appelle, le persécutent... Toutefois, le Seigneur ne laissera pas de places vides au festin des noces du roi son Fils. Il envoie chercher d'autres convives, car la parole de Dieu, bien qu'elle reste encore méconnue de beaucoup, trouvera bien un jour où se reposer...

            Mais vous, frères, qui par la grâce de Dieu êtes déjà entrés dans la salle du festin, c'est-à-dire dans la sainte Église, examinez-vous bien attentivement, de peur qu'à son entrée, le roi ne trouve quelque chose à reprendre dans le vêtement de votre âme.





19/08/2010
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