vendredi 23 avril 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le vendredi de la 3e
semaine de Pâques
Saint(s) du jour : St
Georges, martyr (280-303)
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Saint [Padre] Pio de
Pietrelcina :
«
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle »
Livre des Actes des
Apôtres 9,1-20.
Saul était toujours animé d'une rage meurtrière contre les disciples du
Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin de faire
prisonniers et de ramener à Jérusalem tous les adeptes de la Voie de Jésus,
hommes et femmes, qu'il découvrirait.
Comme il était en route et approchait de Damas, une lumière venant du ciel
l'enveloppa soudain de sa clarté.
Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? - Je suis Jésus, celui que tu
persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient
la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva et, bien qu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le
prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur
l'appela : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude : tu
demanderas un homme appelé Saul, de Tarse. Il est en prière,
et il a eu cette vision : un homme, du nom d'Ananie, entrait et lui imposait
les mains pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit : « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de
tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem.
S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir
d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. »
Mais le Seigneur lui dit : « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi
pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et
des fils d'lsraël.
Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom.
»
Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en
disant : « Saul, mon frère, celui qui m'a envoyé, c'est le Seigneur, c'est
Jésus, celui qui s'est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour venir
ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d'Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il
se leva et il reçut le baptême.
Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours avec les disciples de Damas et, sans plus attendre, il
proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant qu'il est le Fils de Dieu.
Psaume
117,1.2.
Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays !
Son amour envers nous s'est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du
Seigneur !
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Jean 6,52-59.
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner
sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la
chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas
la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le
ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en
lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le
Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères
ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement.
»
Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Lettere di Padre Pio, Vicenza 1969, p.55
-- Padre, je me sens tellement indigne de communier ! Vraiment, j'en
suis indigne.
Réponse : -- C'est vrai, nous ne sommes pas dignes d'un tel don ; mais
une chose c'est d'y prendre part indignement en état de faute grave, une autre
c'est de ne pas en être dignes. Tous nous en sommes indignes ; mais c'est
Jésus qui nous invite, c'est lui qui le désire. Soyons donc humbles et
recevons-le d'un coeur rempli d'amour.
-- Padre, pourquoi pleurez-vous lorsque vous communiez ?
Réponse : -- Si l'Église a poussé ce cri : « Il ne dédaigna point le
sein de la Vierge », en parlant de l'incarnation du Verbe dans le sein de
l'Immaculée, que dire de nous, pécheurs ? Mais le Christ a dit : « Qui ne
mange pas ma chair et ne boit pas mon sang, n'aura pas la vie éternelle. » Par
conséquent, approchons-nous de la table de communion avec beaucoup d'amour et
un grand respect. Que toute la journée serve, d'abord à nous y préparer,
ensuite à rendre grâce.