vendredi 19 septembre 2008
Les apparitions de Marie à La Salette (I)
Le 19 Septembre 1846, Mélanie et Maximin gardent leurs brebis quand soudain :
« Je vis une belle lumière plus brillante que le soleil, et à peine
ai-je pu dire ces paroles : Maximin, vois-tu là-bas ? Ah, mon Dieu ! En
même temps je laissais tomber le bâton que j'avais, en main (...) Je
regardais bien fortement celle lumière qui était immobile, et comme si
elle se fût ouverte, j'aperçus une autre lumière bien plus brillante et
qui était en mouvement, et, dans cette lumière une très belle dame
assise sur notre Paradis, ayant la tête dans les mains. »
La Dame invite les deux enfants à s'approcher d'elle sans peur, se lève, et leur transmet un message:
« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de
laisser aller la main de mon Fils. Elle est si lourde et pesante que je
ne puis plus la retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous
autres! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée
de le prier sans cesse. Et, pour vous autres, vous n'en faites pas cas.
Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser
la peine que j'ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours
pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me
l'accorder. C'est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils.
Et ceux qui conduisent les charrettes ne savent pas parler sans y
mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui
appesantissent tant le bras de mon Fils. Si la récolte se gâte, ce
n'est qu'à cause de vous autres. Je vous l'ai fait voir l'année passée
par les pommes de terre, vous n'en avez pas fait cas; c'est au
contraire quand vous en trouviez de gâtées, vous juriez, et vous
mettiez le nom de mon Fils. Elles vont continuer à se gâter et à la
Noël il n'y en aura plus. »
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.