Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 10 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Stes Rufine et Seconde, martyres (3ème s.)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Bienheureux Jean XXIII : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »


Livre de la Genèse 46,1-7.28-30.

Quand Jacob apprit que Joseph était encore en vie, il partit pour l'Égypte avec tout ce qui lui appartenait. Arrivé à Bershéba, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac, et Dieu l'appela dans une vision nocturne : « Jacob ! Jacob ! » Il répondit : « Me voici. » Dieu reprit : « Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains pas de descendre en Égypte, car là-bas je ferai de toi un grand peuple. Moi, je descendrai avec toi en Égypte. Moi aussi, je t'en ferai remonter, et Joseph te fermera les yeux. » Jacob partit de Bershéba. Ses fils l'installèrent, avec leurs jeunes enfants et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour les prendre. Ils emmenèrent aussi leurs troupeaux et les biens qu'ils avaient acquis au pays de Canaan. C'est ainsi que Jacob se rendit en Égypte avec toute sa descendance. Il emmena en Égypte avec lui ses fils et ses petits-fils, ses filles et ses petites-filles, bref toute sa descendance. Il envoya Juda en avant vers Joseph, pour préparer son arrivée dans le pays de Guessène. Quand ils furent arrivés, Joseph fit atteler son char et monta à la rencontre de son père Jacob. Dès qu'il le vit, il se jeta à son cou et pleura longuement dans ses bras. Jacob dit à Joseph : « Maintenant que j'ai revu ton visage, je puis mourir, puisque tu es encore vivant ! »


Psaume 37(36),3-4.18-19.27-28.39-40.

Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton coeur.
Il connaît les jours de l'homme intègre qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ; aux temps de famine, il sera rassasié.
Évite le mal, fais ce qui est bien, et tu auras une habitation pour toujours,
car le Seigneur aime le bon droit, il n'abandonne pas ses amis. Ceux-là seront préservés à jamais, les descendants de l'impie seront déracinés.
Le Seigneur est le salut pour les justes, leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre, il les délivre de l'impie, il les sauve, car ils cherchent en lui leur refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,16-23.

« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, août 1961 (trad. Cerf 1964, p. 479)

« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »


      En faisant retour sur moi-même et sur les vicissitudes variées de mon humble vie, je dois reconnaître que le Seigneur m'a dispensé jusqu'ici de ces tribulations qui, pour tant d'âmes, rendent difficile et sans attrait le service de la vérité, de la justice et de la charité... Ô Dieu bon, comment vous remercier des égards qu'on m'aura toujours réservés partout où je me serai rendu en votre nom, et toujours par pure obéissance non à ma volonté mais à la vôtre ? « Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tout ce que vous m'avez accordé ? » (Ps 115,12) Je le vois bien, la réponse à faire à moi-même et au Seigneur est toujours de « prendre le calice du salut et invoquer le nom du Seigneur » (v. 13).

      J'y ai déjà fait allusion dans ces pages : si un jour m'arrive une grande tribulation, il faudra bien l'accueillir ; et si elle se fait attendre encore un peu, je dois continuer à m'abreuver du sang de Jésus avec ce cortège de tribulations petites ou grandes dont la bonté du Seigneur voudra l'entourer. J'ai toujours été très impressionné, et maintenant encore, par ce petit psaume 130 qui dit : « Seigneur, mon coeur ne se gonfle pas et mes yeux ne se lèvent pas devant toi ; je ne cours pas après de grandes choses plus hautes que moi. Non, je tiens mon âme en paix et en silence. Comme un enfant dans les bras de sa mère, voilà comment est mon âme ». Oh, comme j'aime ces paroles ! Mais si je devais me troubler vers la fin de ma vie, mon Seigneur Jésus, tu me fortifierais dans la tribulation. Ton sang, ton sang que je continuerai à boire à ton calice, c'est-à-dire à ton coeur, sera pour moi un gage de salut et de joie éternelle. « La légère tribulation d'un moment nous prépare, bien au-delà de toute mesure, une masse éternelle de gloire. » (2Co 4,17)


20/07/2009
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