Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 08 mai 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

vendredi 08 mai 2009

Le vendredi de la 4e semaine de Pâques


Saint(s) du jour : Saint Désiré (+ 550)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Là où je suis, vous y serez aussi »


Livre des Actes des Apôtres 13,26-33.

Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé. En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n'avaient pas su reconnaître Jésus, ni comprendre les paroles des prophètes qu'on lit chaque sabbat ; et pourtant ils ont accompli ces mêmes paroles quand ils l'ont jugé. Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont réclamé à Pilate son exécution. Et, après avoir réalisé tout ce qui était écrit de lui, ils l'ont descendu de la croix et mis au tombeau. Mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts. Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple. Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse que Dieu avait faite à nos pères, il l'a entièrement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ; c'est ce qui est écrit au psaume deuxième : Tu es mon fils, aujourd'hui je t'ai engendré.


Psaume 2,1.7-11.

Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
Je proclame le décret du Seigneur ! Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer, tu les briseras comme un vase de potier. »
Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,1-6.

Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 9 ; PG 74, 182-183 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 373)

« Là où je suis, vous y serez aussi »


      « Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? »... Si les demeures auprès du Père n'avaient pas été nombreuses, le Seigneur aurait dit qu'il partait en avant-coureur, manifestement afin de préparer les demeures des saints. Mais il savait que beaucoup de demeures étaient déjà prêtes et attendaient l'arrivée des amis de Dieu. Il donne donc un autre motif à son départ : préparer la route à notre ascension vers ces places du ciel en frayant un passage, alors qu'auparavant cette route était impraticable pour nous. Car le ciel était absolument fermé aux hommes, et jamais aucun être de chair n'avait pénétré dans ce très saint et très pur domaine des anges.

      C'est le Christ qui a inauguré pour nous ce chemin vers les hauteurs. En s'offrant lui-même à Dieu le Père comme les prémices de ceux qui dorment dans les tombeaux de la terre, il a permis à la chair de monter au ciel, et il a été lui-même le premier homme apparu à ses habitants. Les anges ne connaissaient pas le mystère auguste et grandiose d'une intronisation céleste de la chair. Ils voyaient avec étonnement et admiration cette ascension du Christ. Presque troublés à ce spectacle inconnu, ils s'écriaient : « Quel est celui-là qui arrive d'Edom ? » (Is 63,1), c'est-à-dire de la terre. Donc, notre Seigneur Jésus Christ « a inauguré pour nous cette voie nouvelle et vivante » (He 10,20). Comme dit saint Paul : « Il n'est pas entré dans un sanctuaire construit par les hommes, mais dans le ciel lui-même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu » (He 9,24).




08/05/2009
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