Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 08 août 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 18° semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Dominique de Guzman, fondateur (+ 1221)

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Saint Thomas More : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)


Livre du Deutéronome 6,4-13.

Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces commandements que je te donne aujourd'hui resteront dans ton coeur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ; tu les attacheras à ton poignet comme un signe, tu les fixeras comme une marque sur ton front, tu les inscriras à l'entrée de ta maison et aux portes de tes villes. Quand le Seigneur ton Dieu te fera entrer dans le pays qu'il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner ; quand tu auras des villes grandes et belles que tu n'as pas bâties, des maisons pleines de richesses que tu n'y as pas entassées, des citernes que tu n'as pas creusées, des vignes et des oliveraies que tu n'as pas plantées ; quand tu auras bien mangé et te seras rassasié : alors garde-toi d'oublier le Seigneur, lui qui t'a fait sortir d'Égypte, de la maison d'esclavage. Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c'est par son nom que tu prêteras serment.


Psaume 18(17),2-4.47.32.51.

Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis.
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Qui est Dieu, hormis le Seigneur ? le Rocher, sinon notre Dieu ?
Il donne à son roi de grandes victoires, il se montre fidèle à son messie, à David et sa descendance, pour toujours.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,14-20.

Quand ils rejoignirent la foule, un homme s'approcha, et tombant à genoux devant lui, il lui dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d'épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l'eau. Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir. » Jésus leur dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi ici. » Jésus l'interpella vivement, le démon sortit de lui et à l'heure même l'enfant fut guéri. Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? » Jésus leur répond : « C'est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : 'Transporte-toi d'ici jusque là-bas', et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Thomas More (1478-1535), homme d'Etat anglais, martyr
Dialog of Comfort against Tribulation (trad. Ecrits des saints, Soleil Levant, p. 23-24)

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)


      « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Méditons les paroles du Christ et disons-nous : si nous ne permettions pas à notre foi de tiédir et même de refroidir, de perdre sa force en éparpillant nos pensées sur des futilités, nous cesserions d'accorder de l'importance aux choses de ce monde, et nous ramasserions notre foi dans un petit coin de notre âme.

      Nous la sèmerions alors comme la graine de moutarde dans le jardin de notre coeur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes, et le germe grandirait. Avec une ferme confiance dans la parole de Dieu nous soulèverons une montagne d'afflictions tandis que, si notre foi est chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière. Pour terminer cet entretien, je vous dirai que, puisque tout réconfort spirituel suppose une base de foi, et que personne d'autre que Dieu ne peut la donner, nous ne devons cesser jamais de la lui demander.




14/08/2009
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