vendredi 08 janvier 2010
Ayez pitié de moi qui ne vaut rien
Paul Verlaine alcoolique, débauché, homicide se tourne vers Marie,
Refuge des pécheurs, du fond de sa prison : « Je ne veux plus penser
qu'à ma Mère Marie parce que tous les autres amours sont de
commandement et parce qu'elle est la source des pardons » ... Il lui
offre de magnifiques poèmes :
Il me faut à tout prix un secours prompt et fort.
Ce fort secours, c'est vous, maîtresse de la mort,
Et reine de la vie, ô Vierge Immaculée,
Qui tendez vers Jésus la Face constellée,
Pour lui montrez le Sein de toutes les douleur
Et tendez vers nos pas, vers nos ris, vers nos pleurs,
Et vers nos vanités douloureuses les paumes Lumineuses, les Mains répandeuses de baumes.
Marie ayez pitié de moi qui ne vaux rien (...)
Fleurisse dans tout moi la fleur des divins Mais,
Votre amour Mère tendre et votre culte tendre.
Ah ! vous aimer, n'aimer Dieu que par vous, ne tendre
A lui qu'en vous sans plus aucun détour subtil,
Et mourir avec vous tout près. Ainsi soit-il !
Paul Verlaine (+ 8.1.1896),
l'Angélus de Midi, novembre 1873
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.