vendredi 07 mars 2008
Marie arrête la peste au Monte Berico (I)
Un précieux manuscrit, conservé à la bibliothèque Bertoliana de
Vicence, en Vénétie, sous la cote Codice 1430 raconte avec beaucoup de
détails les faits qui se sont produits dans cette ville du nord de
l'Italie, « secouée et décimée » par une très grave épidémie de peste
entre 1426 et 1430. Le 7 mars 1426, Mme Vincenza Parisi, 70 ans, vit
sur la colline du Monte Berico une femme qui avait l'apparence d'une
magnifique reine vêtue d'habits plus resplendissants que le soleil et
enveloppée de mille parfums.
Devant tant de beauté, ses forces l'abandonnèrent et elle tomba à
terre. Alors la très belle femme, la releva et lui dit: « Je suis la
Vierge Marie, la Mère du Christ mort en croix pour le salut des hommes.
Je te prie d'aller dire en mon nom au peuple de Vicence de construire
en ce lieu une église en mon honneur, s'il veut retrouver la santé,
sans quoi la peste ne cessera pas ». Vincenza interrogea : « Mais le
peuple ne me croira pas. Et où trouver, ô Mère glorieuse, l'argent pour
faire ces choses? ».
« Tu insisteras pour que le peuple exécute ma volonté », répondit la
Vierge, « sinon il ne sera jamais délivré de la peste et tant que les
gens n'obéiront pas, ils verront mon Fils irrité contre eux ». Et elle
poursuivit: « Pour preuve de ce que je dis, qu'ils creusent ici et de
la roche vive et aride jaillira l'eau, et à peine la construction
sera-t-elle commencée que l'argent ne manquera pas ». Elle marqua sur
la terre, avec un rameau d'olivier le lieu de l'église à construire, à
l'endroit précis où se trouve aujourd'hui le maître-autel du
sanctuaire.
« Tous ceux qui visiteront cette église avec dévotion », ajouta-t-elle,
« à l'occasion de mes fêtes et de lors du premier dimanche de chaque
mois recevront en don l'abondance des grâces et de la miséricorde de
Dieu ainsi que la bénédiction de ma main maternelle ». Descendue à la
ville, Vincenza raconta tout mais personne ne la crût et l'évêque,
Pietro Emiliani la congédia en lui disant qu'elle avait perdu la
raison.
D'après un article de Pina Baglioni, de la revue 30 jours
Les citations sont tirées du Codice n°1430, de la bibliothèque Bertoliana de Vicence
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.