vendredi 06 juin 2008
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le vendredi de la 9e semaine du Temps OrdinaireSaint(s) du jour : Saint Marcellin Joseph Benoît Champagnat (1789-1840), Saint Norbert (+ 1134)
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Saint Léon le Grand : Fils de David et Seigneur des seigneurs
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 3,10-17.
Mais toi, tu as suivi pas à pas mon enseignement, ma manière de vivre et mes projets, ma foi, ma patience, ma charité et ma persévérance, les persécutions et les souffrances, tout ce qui m'est arrivé à Antioche, à Iconium et à Lystres, toutes les persécutions que j'ai subies. Et de tout cela le Seigneur m'a délivré. D'ailleurs, tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subiront la persécution. Quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés. Mais toi, tu dois en rester à ce qu'on t'a enseigné : tu l'as reconnu comme vrai, sachant bien quels sont les maîtres qui te l'ont enseigné. Depuis ton plus jeune âge, tu connais les textes sacrés : ils ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. Tous les textes de l'Écriture sont inspirés par Dieu ; celle-ci est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l'homme de Dieu sera bien armé, il sera pourvu de tout ce qu'il faut pour faire un bon travail.
Psaume 119,157.160.161.165.166.168.
Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ; je ne dévie pas de tes exigences.
Le fondement de ta parole est vérité ; éternelles sont tes justes décisions.
Des grands me persécutent sans raison ; mon coeur ne craint que ta parole.
Grande est la paix de qui aime ta loi ; jamais il ne trébuche.
Seigneur, j'attends de toi le salut : j'accomplis tes volontés.
J'observe tes exigences et tes préceptes : toutes mes voies sont devant toi.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,35-37.
Quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? David lui-même a dit sous l'inspiration de l'Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Siège à ma droite jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds !' David lui-même le nomme Seigneur. D'où vient qu'il est également son fils ? » Et la foule, qui était nombreuse, l'écoutait avec plaisir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Léon le Grand (? - vers 461), pape et docteur de l'Église
1er sermon pour la Nativité du Seigneur (trad. bréviaire)
Une vierge est choisie de la maison royale de David pour porter en elle un enfant saint, fils à la fois divin et humain... Le Verbe, la Parole de Dieu, qui est Dieu lui-même, le Fils de Dieu qui « au commencement était auprès de Dieu, par qui tout a été fait et sans qui rien ne s'est fait » (Jn 1,1-3), s'est fait homme pour délivrer l'homme de la mort éternelle. Il s'est abaissé jusqu'à prendre l'humilité de notre condition sans que sa majesté en soit diminuée. Demeurant ce qu'il était et assumant ce qu'il n'était pas, il a uni une vraie nature de serviteur à la nature selon laquelle il est égal au Père. Il a joint si étroitement ces deux natures que sa gloire ne peut pas anéantir la nature inférieure, ni l'union avec celle-ci avilir la nature supérieure.
Ce qui est propre à chaque nature demeure intégralement, et se rejoint en une seule personne : l'humilité est accueillie par la majesté, la faiblesse par la force, la mortalité par l'éternité. Pour payer la dette de notre condition, la nature au-dessus de toute atteinte est unie à la nature capable de souffrir ; vrai Dieu et vrai homme s'associent dans l'unité d'un seul Seigneur Jésus. Ainsi, comme il le fallait pour nous guérir, le seul et « unique médiateur entre Dieu et les hommes » (1Tm 2,5) pouvait mourir par l'action des hommes et ressusciter par l'action de Dieu...
Telle est, mes bien-aimés, la naissance qui convenait au Christ, « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1,24). Par elle, il s'accordait à notre humanité tout en gardant la prééminence de sa divinité. S'il n'était pas vrai Dieu, il ne nous apportait pas le remède. S'il n'était pas vrai homme, il ne nous montrait pas l'exemple.