vendredi 16 janvier 2009
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Marcel (+310), Saint Honorat (+ 429), Bienheureuse Stéphanie Quinzani (+1530)
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Catéchisme de l'Église catholique: « Mon fils, tes péchés sont pardonnés »
Lettre aux Hébreux 4,1-5.11.
Dieu a bien promis de nous faire entrer dans le lieu de son repos, et cette promesse demeure ; mais nous devons redouter que tel ou tel d'entre vous n'y arrive trop tard. Certes, nous avons reçu la Bonne Nouvelle, tout comme ceux qui étaient sortis d'Égypte ; cependant, la parole qu'ils ont entendue ne leur servit à rien, parce qu'ils l'ont entendue sans la recevoir en eux avec foi. Mais nous qui sommes croyants, nous entrons dans ce lieu de repos. Dieu dit en effet : Dans ma colère je l'ai juré : On verra bien s'ils entreront dans mon repos ! Certes, son oeuvre était terminée depuis la création du monde, comme l'Écriture le dit à propos du septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de toute l'oeuvre qu'il avait faite. Or, dans le psaume, il reprend : On verra bien s'ils entreront dans mon repos ! Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que plus personne ne tombe en suivant l'exemple de ceux qui ont désobéi.
Psaume 78,3.4.6-7.8.
Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ;
nous le redirons à l'âge qui vient, sans rien cacher à nos descendants : les titres de gloire du Seigneur, sa puissance et les merveilles qu'il a faites.
pour que l'âge suivant les connaisse, et leur descendance à venir. Qu'ils se lèvent et les racontent à leurs fils
pour qu'ils placent en Dieu leur espoir et n'oublient pas les exploits du Seigneur mais observent ses commandements.
Qu'ils ne soient pas, comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, génération de coeurs inconstants et d'esprits infidèles à Dieu.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Catéchisme de l'Église catholique
§ 976-982
« Je crois au pardon des péchés » : le Symbole des apôtres lie la foi au pardon des péchés à la foi en l'Esprit Saint, mais aussi à la foi en l'Église et en la communion des saints. C'est en donnant l'Esprit Saint à ses apôtres que le Christ ressuscité leur a conféré son propre pouvoir divin de pardonner les péchés : « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20,22-23).
« Un seul baptême pour le pardon des péchés » : notre Seigneur a lié le pardon des péchés à la foi et au baptême : « Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé » (Mc 16,15-16). Le baptême est le premier et principal sacrement du pardon des péchés parce qu'il nous unit au Christ « mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification », afin que « nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 4,25;6,4). « Au moment où nous faisons notre première profession de foi, en recevant le saint baptême qui nous purifie, le pardon que nous recevons est si plein et si entier, qu'il ne nous reste absolument rien à effacer, soit de la faute originelle, soit des fautes commises par notre volonté propre, ni aucune peine à subir pour les expier... Mais néanmoins la grâce du baptême ne délivre personne de toutes les infirmités de la nature. Au contraire, nous avons encore à combattre les mouvements de la concupiscence qui ne cessent de nous porter au mal. »
En ce combat avec l'inclination au mal, qui serait assez vaillant et vigilant pour éviter toute blessure du péché ?... « Il fallait donc que l'Eglise soit capable de pardonner leurs fautes à tous les pénitents, quand même ils auraient péché jusqu'au dernier moment de leur vie. » C'est par le sacrement de pénitence que le baptisé peut être réconcilié avec Dieu et avec l'Église...
Il n'y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre. « Il n'est personne, si méchant et si coupable qu'il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère. » Le Christ, qui est mort pour tous les hommes, veut que dans son Église les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché.