Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 04 mars 2011

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : St Casimir (+ 1484) - Mémoire

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jérôme : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)


Livre de l'Ecclésiastique 44,1.9-13.

Faisons l'éloge de ces personnages glorieux qui sont nos ancêtres. Il y a des gens dont le souvenir s'est perdu ; ils sont morts, et c'est comme s'ils n'avaient jamais existé, c'est comme s'ils n'étaient jamais nés, et de même leurs enfants après eux. Il n'en est pas ainsi des hommes de miséricorde, leurs œuvres de justice n'ont pas été oubliées. Leur bonheur durera autant que leur postérité, leurs descendants forment un bel héritage. Leur postérité a persévéré dans les lois de l'Alliance, leurs enfants y sont restés fidèles grâce à eux. Leur descendance subsistera toujours, jamais leur gloire ne sera effacée.


Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6.9.

Alléluia ! Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l'éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu, tenant en main l'épée à deux tranchants.
leur appliquer la sentence écrite, c'est la fierté de ses fidèles. Alléluia !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,11-26.

Après son arrivée au milieu des acclamations, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes choses et, comme c'était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller à Béthanie. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose ; mais, en s'approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples écoutaient. Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L'Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s'appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement. Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s'en allaient hors de la ville. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu'aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. » Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : 'Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer', s'il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu'il dit va arriver, cela lui sera accordé ! C'est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l'avez déjà reçu, cela vous sera accordé. Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, n°9 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 87s)

« Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)


      « Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient. » Certains s'étonnent de la résurrection de Lazare (Jn 11,44), ils sont stupéfaits que le fils d'une veuve soit ressuscité (Lc 7,15), d'autres sont frappés par d'autres miracles. Sans aucun doute, il est admirable de rendre la vie à un corps mort. Pour ma part, je suis davantage frappé par l'évènement présent. Cet homme, fils de charpentier, un pauvre sans demeure, sans gîte où se reposer, sans armée, qui n'était ni chef ni juge -- quel pouvoir l'a autorisé à...chasser une foule si nombreuse alors qu'il était seul ? Personne n'a protesté, personne n'a osé opposer de résistance, car personne n'a osé s'opposer au Fils qui réparait l'injure faite à son Père...

      « Il se mit à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple. » Si cela a été possible chez les juifs, pourquoi cela ne l'est-il pas à plus forte raison chez nous ? Si cela arrive dans le cadre de la Loi, pourquoi n'en est-il pas de même à plus forte raison dans l'Évangile ?... Le Christ, un pauvre, chasse les acheteurs et les vendeurs, qui sont riches. Celui qui vend est jeté au même titre que celui qui achète. Que personne ne dise : « Moi, j'offre tout ce que je possède, je fais des offrandes aux prêtres, comme Dieu l'a ordonné ». Dans un passage de Matthieu, nous lisons ceci : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,8). La grâce de Dieu ne se vend pas, elle se donne.



08/03/2011
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