Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 20 septembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


samedi 20 septembre 2008

Le samedi de la 24e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sts Martyrs de Corée (19ème s.),   St André Kim et comp. (19ème s.)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Théodore le Studite : « Enfin du grain est tombé dans la bonne terre »


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,35-37.42-49.

L'un de vous peut demander : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? » - Réfléchis donc ! Quand tu sèmes une graine, elle ne peut pas donner vie sans mourir d'abord ; et tu ne sèmes pas le corps de la plante qui va pousser, tu sèmes une graine toute nue : du blé ou autre chose. Il en sera de même quand les morts ressusciteront. Ce qui est semé dans la terre est périssable, ce qui ressuscite est impérissable ; ce qui est semé n'a plus de valeur, ce qui ressuscite est plein de gloire ; ce qui est semé est faible, ce qui ressuscite est puissant ; ce qui est semé est un corps humain, ce qui ressuscite est un corps spirituel ; puisqu'il existe un corps humain, il existe aussi un corps spirituel. L'Écriture dit : Le premier Adam était un être humain qui avait reçu la vie ; le dernier Adam - le Christ - est devenu l'être spirituel qui donne la vie. Ce qui est apparu d'abord, ce n'est pas l'être spirituel, c'est l'être humain, et ensuite seulement, le spirituel. Pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. Puisque Adam est pétri de terre, comme lui les hommes appartiennent à la terre ; puisque le Christ est venu du ciel, comme lui les hommes appartiennent au ciel. Et de même que nous sommes à l'image de celui qui est pétri de terre, de même nous serons à l'image de celui qui vient du ciel.


Psaume 56(55),10-12.13-14.

Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ; je le sais, Dieu est pour moi.
Sur Dieu dont j'exalte la parole, le Seigneur dont j'exalte la parole,
sur Dieu, je prends appui : plus rien ne me fait peur ! Que peuvent sur moi des humains ?
Mon Dieu, je tiendrai ma promesse, je t'offrirai des sacrifices d'action de grâce ;
car tu m'as délivré de la mort et tu préserves mes pieds de la chute, pour que je marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,4-15.

Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on venait vers Jésus, il dit en parabole : « Le semeur est sorti pour semer la semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin, les passants l'ont piétiné, et les oiseaux du ciel ont tout mangé. Du grain est tombé aussi dans les pierres, il a poussé, et il a séché parce qu'il n'avait pas d'humidité. Du grain est tombé aussi au milieu des ronces, et, en poussant, les ronces l'ont étouffé. Enfin, du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté du fruit au centuple. » En disant cela, il élevait la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! » Ses disciples lui demandaient quel était le sens de cette parabole. Il leur déclara : « A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n'ont que les paraboles, afin que se réalise la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre. Voici le sens de la parabole. La semence, c'est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui ont entendu ; puis le démon survient et il enlève de leur coeur la Parole, pour les empêcher de croire et d'être sauvés. Ceux qui sont dans les pierres, lorsqu'ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n'ont pas de racines, ils croient pour un moment, et, au moment de l'épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole dans un coeur bon et généreux, la retiennent, et portent du fruit par leur persévérance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Théodore le Studite (759-826), moine à Constantinople
Homélie 2 pour la Nativité de Marie, 4, 7 ; PG 96, 683s (trad. Orval)

« Enfin du grain est tombé dans la bonne terre »


      C'est à Marie, me semble-t-il, que s'adresse le bienheureux prophète Joël lorsqu'il s'écrie : « Ne crains pas, toi, la terre, chante et réjouis-toi, parce que le Seigneur a réalisé en toi de grands desseins » (2,21). Car Marie est une terre : cette terre sur laquelle l'homme de Dieu Moïse a reçu l'ordre d'enlever sa sandale (Ex 3,5), image de la Loi dont la grâce viendra prendre la place. Elle est encore cette terre sur laquelle, par l'Esprit Saint, s'est établi celui dont nous chantons qu'il « établit la terre sur ses bases » (Ps 103,5). C'est une terre qui, sans avoir été ensemencée, fait éclore le fruit qui donne à tout être sa nourriture (Ps 135,25). Une terre sur laquelle n'a point poussé l'épine du péché : bien au contraire, elle a donné le jour à celui qui l'a arrachée jusqu'à la racine. Une terre, enfin, non pas maudite comme la première, aux moissons remplies d'épines et de chardons (Gn 3,18), mais sur laquelle repose la bénédiction du Seigneur, et qui porte en son sein un « fruit béni » comme dit la parole sacrée (Lc 1,42)...

      Réjouis-toi, Marie, maison du Seigneur, terre que Dieu a foulée de ses pas... Réjouis-toi, paradis plus heureux que le jardin d'Éden, où a germé toute vertu et a poussé l'arbre de Vie.




22/09/2008
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