samedi 15 janvier 2011
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de
la vie éternelle. Jn 6, 68
Le samedi de la 1re
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Rémi, archevêque de Reims († 533), St
Paul, ermite (+ 342)
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Saint Augustin :
« L'homme
se leva et le suivit »
Lettre aux Hébreux
4,12-16.
Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à
deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux
jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées
du cœur.
Pas une créature n'échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son
regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.
En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui
qui a pénétré au-delà des cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de
notre foi.
En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager
nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il
n'a pas péché.
Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait
grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son
secours.
Psaume
19,8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur
est sûre, qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le
commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les
décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; qu'ils
parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
Évangile de
Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à
lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain
(collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se
leva et le suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs
vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de
monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il
mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses
disciples : « Il mange avec les publicains et les
pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens
bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu
appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de
l'Église
Confessions, X, 27
Tard je t'ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle ; tard je t'ai
aimée. Voici que tu étais au dedans de moi, et moi, j'étais en dehors de
moi-même. C'est au dehors que je te cherchais ; je me ruais disgracieusement
sur les belles choses de ta création. Tu étais avec moi, et je n'étais pas
avec toi ; j'étais retenu loin de toi par ces choses qui n'existeraient pas si
elles n'étaient pas en toi. Tu as appelé, et ton cri a forcé ma surdité ; tu
as brillé, et ton éclat a chassé ma cécité ; tu as répandu ton parfum, je l'ai
respiré, et voici que j'aspire à toi. Je t'ai goûté, et j'ai faim de toi, j'ai
soif de toi ; tu m'as touché, et j'ai brûlé du désir de la paix que tu
donnes.
Lorsque je serai uni à toi de tout mon être, il n'y aura plus pour moi
de douleur ni de fatigue. Ma vie, toute pleine de toi, sera alors la vraie
vie. Celui que tu remplis, tu l'allèges ; maintenant, puisque je ne suis pas
encore plein de toi, je suis un poids pour moi-même... Seigneur, prends pitié
de moi ! Mes tristesses mauvaises luttent avec mes bonnes joies ; sortirais-je
victorieux de ce combat ? Prends pitié de moi, Seigneur ! Le pauvre être que
je suis ! Voici mes blessures, je ne te les cache pas. Tu es le médecin, je
suis malade. Tu es miséricorde, je suis misère.