Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 08 janvier 2011

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Samedi du temps de Noël après l''Épiphanie


Saint(s) du jour : St Apollinaire l'Apologiste, évêque et martyr (+ 180),  Ste Gudule, patronne de Bruxelles (Née vers 712)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Jean Scot Érigène : « Il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue »


Première lettre de saint Jean 5,14-21.

Mes biens-aimés, ce qui nous donne de l'assurance devant Dieu, c'est qu'il nous écoute quand nous faisons une demande conforme à sa volonté. Et, puisque nous savons qu'il écoute toutes nos demandes, nous savons aussi que nous possédons ce que nous lui avons demandé. Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne conduit pas à la mort, il priera, et Dieu rendra la vie au pécheur, puisque son péché ne conduit pas à la mort. Il y a un péché qui conduit à la mort, ce n'est pas pour celui-là que je dis de prier. Tout ce qui nous oppose à Dieu est péché, mais il y a des péchés qui ne conduisent pas à la mort. Nous le savons : l'homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché ; le Fils qui est né de Dieu le protège et le Mauvais ne peut pas l'atteindre. Nous savons que nous appartenons à Dieu, alors que le monde entier est dominé par le Mauvais. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l'intelligence pour nous faire connaître Celui qui est vrai, et nous sommes en Celui qui est vrai, dans son Fils Jésus Christ. C'est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. Mes petits enfants, prenez garde de ne pas vous mettre au service du mensonge.


Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6.9.

Alléluia ! Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l'éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu, tenant en main l'épée à deux tranchants.
leurs appliquer la sentence écrite, c'est la fierté de ses fidèles. Alléluia !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,22-30.

Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos des bains de purification. Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui. L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux, il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux. C'est ma joie, et j'en suis comblé. Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Scot Érigène (?-v. 870), bénédictin irlandais
Homélie sur le prologue de l'évangile de Jean, ch. 16 (trad. SC 151, p. 281 rev.)

« Il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue »


      « Jean n'était pas la Lumière, mais il a été envoyé pour rendre témoignage à la Lumière. » (Jn 1,8) Le précurseur de la Lumière n'était pas la Lumière. Pourquoi alors l'appelle-t-on couramment « lampe qui brûle » (Jn 5,35) et « étoile du matin » ? Il était une lampe qui brûle et qui éclaire mais le feu dont il brûlait n'était pas le sien, la lumière dont il brillait n'était pas la sienne. Il était l'étoile du matin, mais il ne tirait pas de lui-même sa propre lumière : la grâce de celui dont il était le précurseur brûlait et resplendissait en lui. Il n'était pas la lumière, mais il participait à la lumière ; ce qui brillait en lui et par lui n'était pas de lui...

      En effet, aucune créature, qu'elle soit douée de raison ou douée d'intelligence, n'est pas lumière par elle-même en sa propre substance ; elle participe à la Lumière unique et véritable, la Lumière substantielle qui est partout et en toutes choses que notre intelligence voit briller.



21/01/2011
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