Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 01 janvier 2011

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu


Saint(s) du jour : Ste Marie, Mère de Dieu, solennité,  St Vincent Strambi, évêque (+ 1824)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Léon le Grand : Marie, Mère de Dieu, Mère du Prince de la Paix (Cf. Is 11,5)


Livre des Nombres 6,22-27.

Le Seigneur dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : 'Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix ! ' C'est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d'Israël, et moi, je les bénirai. »


Psaume 67(66),2-3.5.6.8.

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l'adore !


Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7.

Frères, lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la Loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils. Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l'Esprit de son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers le Père en l'appelant « Abba ! ». Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
6ème sermon pour Noël, 2, 3, 5 (trad. bréviaire ; cf SC 22 bis, p. 139s)

Marie, Mère de Dieu, Mère du Prince de la Paix (Cf. Is 11,5)


      La fête de Noël renouvelle pour nous les premiers instants de Jésus, né de la Vierge Marie. Et lorsque nous adorons la naissance de notre Sauveur, il se trouve que nous célébrons notre propre origine. En effet, lorsque le Christ vient au monde, le peuple chrétien commence : l'anniversaire de la tête, c'est l'anniversaire du corps.

      Or, dans les trésors de la générosité divine, que pouvons-nous trouver qui soit aussi bien accordé à la dignité de la fête de Noël que cette paix proclamée par le cantique des anges lors de la nativité du Seigneur ? (Lc 2,14) Car c'est la paix qui engendre des fils de Dieu, qui favorise l'amour, qui enfante l'amitié, qui est le repos des bienheureux, la demeure de l'éternité. Son ouvrage propre, son bienfait particulier, c'est d'unir à Dieu ceux qu'elle sépare de ce monde-ci... Donc, ceux qui « ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme », mais qui « sont nés de Dieu » (Jn 1,13) doivent offrir au Père la volonté unanime de fils artisans de paix. Tous ceux qui sont devenus par adoption les membres du Christ, doivent accourir pour rejoindre ensemble le premier-né de la nouvelle création, celui qui est venu faire « non pas sa propre volonté, mais la volonté de celui qui l'envoie » (Jn 6,38). Les héritiers que la grâce du Père adopte ne sont pas des héritiers divisés ou disparates ; ils ont les mêmes sentiments et le même amour. Ceux qui sont recréés selon l'Image unique (cf He 1,3; Gn 1,27) doivent avoir une âme qui lui ressemble. La naissance du Seigneur Jésus, c'est la naissance de la paix. Comme le dit Saint Paul : « C'est lui, le Christ, qui est notre paix » (Ep 2,14).






21/01/2011
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