Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 20 janvier 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire


L'Eglise fête : Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 20 janvier
Saint(s) du jour : St Sébastien, martyr (+ 288),  St Fabien, Pape et martyr (+ 250)

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Méliton de Sardes : « Une fois sortis, les pharisiens et les partisans d'Hérode se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr »


Premier livre de Samuel 17,32-33.37.40-51.

Le Philistin Goliath venait tous les jours défier l'armée d'Israël. David dit au roi Saül : « Que personne ne perde courage à cause de ce Philistin. Moi, ton serviteur, j'irai me battre avec lui. » Saül répondit à David : « Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin pour lutter avec lui, car tu n'es qu'un enfant, et lui, c'est un homme de guerre depuis sa jeunesse. » David insista : « Le Seigneur, qui m'a sauvé des griffes du lion et de l'ours, me sauvera des mains de ce Philistin. » Alors Saül lui dit : « Va, et que le Seigneur soit avec toi ! » David prit son bâton, il choisit dans le torrent cinq cailloux bien ronds et les mit dans une poche de son sac de berger ; puis, la fronde à la main, il marcha vers le Philistin. Le Philistin s'avança, précédé de son porte-bouclier, et arriva près de David. Lorsqu'il le vit, il le regarda avec mépris car c'était un jeune garçon ; il était roux et de belle apparence. Le Philistin lui dit : « Suis-je donc un chien, pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? » Et il lui lança une malédiction en invoquant ses dieux. Il dit à David : « Viens ici, que je te donne en pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages ! » David lui répondit : « Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot, mais moi, je marche contre toi au nom du Seigneur des armées, le Dieu des troupes d'Israël que tu as insulté. Aujourd'hui le Seigneur va te livrer en mon pouvoir, je vais te tuer, te trancher la tête, donner aujourd'hui même les cadavres de l'armée philistine aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages. Toute la terre saura qu'il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur ne donne la victoire ni par l'épée ni par la lance, mais que le Seigneur combat lui-même, et qu'il vous livre entre nos mains. » Goliath s'était avancé et venait à la rencontre de David. Celui-ci s'élança et courut vers les rangs des ennemis au-devant du Philistin. Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu'il lança avec sa fronde. Il atteignit le Philistin au front, le caillou s'y enfonça, et Goliath tomba la face contre terre. Ainsi David triompha avec une fronde et un caillou : quand il frappa le Philistin à mort, il n'avait pas d'épée à la main. David se précipita, et arrivé près du Philistin, il lui prit son épée, qu'il tira du fourreau, et le tua en lui tranchant la tête. Quand les Philistins virent que leur champion était mort, ils prirent la fuite.


Psaume 144,1.2.9-10.

Béni soit le Seigneur, mon rocher ! Il exerce mes mains pour le combat, il m'entraîne à la bataille.
Il est mon allié, ma forteresse, ma citadelle, celui qui me libère ; il est le bouclier qui m'abrite, il me donne pouvoir sur mon peuple.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau, pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,1-6.

Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Méliton de Sardes (?-v. 195), évêque
Homélie sur la Pâque, 82-90 (trad. cf SC 123, p 107s)

« Une fois sortis, les pharisiens et les partisans d'Hérode se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr »


      Vous n'avez pas vu Dieu ; vous n'avez pas reconnu le Seigneur ; vous n'avez pas su que c'est lui, le Premier-né de Dieu, celui qui a été engendré avant l'étoile du matin (Ps 109,3), celui qui a fait surgir la lumière, qui a fait briller le jour en le séparant des ténèbres, qui a fixé les premières bornes, suspendant la terre, desséchant l'abîme, déployant le firmament..., qui a créé les anges dans le ciel, y fixant les trônes, et qui a modelé l'homme sur la terre. C'est lui qui a choisi Israël, qui l'a guidé d'Adam à Noé, de Noé à Abraham, d'Abraham à Isaac et Jacob et aux douze patriarches. C'est lui qui a conduit vos pères en Égypte, les y a protégés et nourris. C'est lui qui les a éclairés par une colonne de feu et recouverts d'une nuée, qui a fendu la Mer Rouge et qui les a faits traverser. C'est lui qui leur a donné la manne du ciel, qui les a abreuvés du rocher, qui leur a donné la Loi et la terre promise, qui leur a envoyé les prophètes, et qui a suscité leurs rois. C'est lui qui est venu à vous, soignant ceux qui souffraient, et ressuscitant les morts... C'est lui que vous voulez mettre à mort, c'est lui que vous livrerez à prix d'argent...

      Combien avez-vous estimé les bienfaits qui vous avaient été accordés ?... Estimez maintenant la main desséchée qu'il a restituée au corps. Estimez maintenant les aveugles de naissance qu'il a rendus à la lumière par une parole. Estimez maintenant les morts qu'il a relevés de leur tombeau après trois ou quatre jours. Sans prix sont les dons qu'il vous a faits. Et vous..., vous lui avez rendu le mal pour le bien et l'affliction pour la joie et la mort pour la vie.


20/01/2010
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