mercredi 16 février 2011
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mercredi de la 6e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Bx
Joseph Allamano, prêtre (+1926)
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Saint Jérôme :
«
Ouvre mes yeux...aux merveilles de ta Loi » (Ps 118,18)
Livre de la Genèse
8,6-13.20-22.
Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l'arche qu'il avait
construite,
et il lâcha un corbeau ; celui-ci s'envola et revint en attendant que la
terre soit redevenue sèche.
Ensuite, Noé lâcha une colombe pour savoir si les eaux avaient baissé à la
surface du sol.
La colombe ne trouva pas d'endroit où se poser, et elle revint vers l'arche
auprès de lui, parce que les eaux couvraient toute la terre ; Noé tendit
la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche.
Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l'arche.
Sur le soir, la colombe revint, et dans son bec il y avait un rameau d'olivier
tout frais ! Noé sut ainsi que les eaux avaient baissé à la surface de la
terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui ne revint plus.
C'est en l'an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier du
mois, que la terre redevint sèche. Noé enleva le toit de l'arche, et
regarda : la surface de la terre était sèche.
Noé dressa un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et
tous les oiseaux purs, des victimes qu'il offrit en holocauste sur l'autel.
Le Seigneur respira l'agréable odeur, et il se dit en lui-même :
« Je ne maudirai plus jamais le sol à cause de l'homme. Les pensées de
son cœur sont mauvaises dès sa jeunesse ; mais plus jamais je ne
frapperai tous les vivants comme je l'ai fait.
Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et
hiver, jour et nuit ne cesseront jamais. »
Psaume
116(115),12-13.14-15.18-19.
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple,
à l'entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem !
Évangile de
Jésus-Christ selon saint Marc 8,22-26.
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. On lui amène un aveugle et on le
supplie de le toucher.
Jésus prit l'aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit
de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait :
« Est-ce que tu vois quelque chose ? »
Ayant ouvert les yeux, l'homme disait : « Je vois les gens, ils
ressemblent à des arbres, et ils marchent. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme ;
celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout
avec netteté.
Jésus le renvoya chez lui en disant : « Ne rentre même pas dans le
village. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, n°8, 235 (trad. SC 494, p. 143)
« Jésus lui a mis de la salive sur les yeux, lui a imposé les mains et
lui a demandé s'il voyait quelque chose. » La connaissance est toujours
progressive... Ce n'est qu'au prix de beaucoup de temps et d'un long
apprentissage qu'on peut parvenir à la connaissance parfaite. D'abord les
saletés s'en vont, la cécité s'en va, et c'est ainsi que la lumière vient. La
salive du Seigneur est un enseignement parfait : pour enseigner de façon
parfaite, elle provient de la bouche du Seigneur. La salive du Seigneur, qui
provient pour ainsi dire de sa substance, est la connaissance, comme sa parole
qui provient de sa bouche est un remède...
« Je vois des hommes, comme des arbres qui marchent » ; je vois toujours
l'ombre, pas encore la vérité. Voici le sens de cette parole : je vois quelque
chose dans la Loi, mais je n'aperçois pas encore la lumière éclatante de
l'Évangile... « Et il lui posa à nouveau les mains sur les yeux et il commença
à voir si bien qu'il voyait tout clairement. » Il voyait, dis-je, tout ce que
nous voyons : il voyait le mystère de la Trinité, il voyait tous les mystères
sacrés qui sont dans l'Évangile... Nous aussi nous les voyons, car nous
croyons en Christ qui est la vraie lumière.