mercredi 10 novembre 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mercredi de la 32e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Léon le Grand, pape et docteur de l'Église († 461) - Mémoire, St
André Avellin, prêtre théatin († 1608)
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Saint François d'Assise :
« Revenir
pour rendre grâce à Dieu »
Lettre de saint Paul
Apôtre à Tite 3,1-7.
Fils bien-aimé, rappelle à tous qu'ils doivent être soumis aux gouvernants et
aux autorités, qu'ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est
bien;
qu'ils n'insultent personne, ne soient pas batailleurs, mais pleins de
sérénité, faisant preuve d'une douceur constante à l'égard de tous les hommes.
Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de
toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté
et les rivalités, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les
autres.
Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour
les hommes,
il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes
méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême,
il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre
Sauveur ;
ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans
l'espérance l'héritage de la vie éternelle.
Psaume 23(22),1-6.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux
tranquilles
et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de
son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec
moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum
sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la
maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Évangile de
Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils
s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux
prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à
pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or,
c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été
purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet
étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, 23 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 78)
Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu,
Père saint et
juste, Seigneur, roi du ciel et de la terre,
nous te rendons grâces à
cause de toi-même,
parce que, par ta sainte volonté,
et par ton Fils
unique avec le Saint Esprit,
tu as créé toutes choses, spirituelles et
corporelles.
Tu nous as faits à ton image et ressemblance,
tu nous as
placés dans le paradis ;
et nous, par notre faute, nous sommes
tombés.
Nous te rendons grâces parce que,
de même que tu nous as
créés par ton Fils,
de même, par le saint amour dont tu nous as aimés,
tu as fait naître ton Fils, vrai Dieu et vrai homme,
de la glorieuse
Vierge sainte Marie,
et, par sa croix, son sang et sa mort,
tu as
voulu nous racheter de notre captivité.
Et nous te rendons grâce
parce que ce même Fils
reviendra dans la gloire de sa majesté,
pour
envoyer au feu éternel les maudits
qui ont refusé de se convertir et de
te reconnaître
et pour dire à tous ceux qui t'auront reconnu,
adoré
et servi dans la pénitence :
« Venez, les bénis de mon Père, recevez le
royaume qui vous a été préparé dès l'origine du monde » (Mt 25,34).
Indigents et pécheurs que nous sommes tous,
nous ne sommes pas
dignes de te nommer ;
accepte donc, nous t'en prions,
que notre
Seigneur Jésus Christ,
ton Fils bien-aimé en qui tu te complais,
avec le Saint Esprit Paraclet,
te rende grâces lui-même pour tout,
comme il te plaît et comme il lui plaît,
lui qui toujours te suffit
en tout,
lui par qui tu as tant fait pour nous. Alleluia !