mardi 31 août 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mardi de la 22e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Raymond Nonnat, cardinal († 1240), St
Aidan de Lindisfarne, évêque († 651)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint [Padre] Pio de
Pietrelcina :
« Sors
de cet homme ! »
Première lettre de
saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,10-16.
Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit
voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.
Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu'il y a dans l'homme ? Seul
l'esprit de l'homme le sait, lui qui est dans l'homme. De même, personne ne
connaît ce qu'il y a en Dieu, sinon l'Esprit de Dieu.
Et nous, l'esprit que nous avons reçu, ce n'est pas celui du monde, c'est
celui qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous
a faits.
Et nous proclamons cela avec un langage que nous n'apprenons pas de la sagesse
humaine, mais de l'Esprit, et nous interprétons de manière spirituelle ce qui
vient de l'Esprit.
L'homme qui n'a que ses forces d'homme ne peut pas saisir ce qui vient de
l'Esprit de Dieu ; pour lui ce n'est que folie, et il ne peut pas
comprendre, car c'est par l'Esprit qu'on en juge.
Mais l'homme qui est animé par l'Esprit juge de tout, et lui ne peut être jugé
par personne.
L'Écriture demandait : Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui lui
donnera des conseils ? Eh bien ! la pensée du Christ, c'est nous qui
l'avons !
Psaume 145(144),8-9.10-11.12.13-14.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te
bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits,
annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Le Seigneur
est vrai en tout ce qu'il dit, fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Luc 4,31-37.
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du
sabbat.
On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine
d'autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu,
Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien
qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet
homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et
sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est
cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits
mauvais, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 626 et 570 ; CE 34 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 40)
Les tentations ne doivent pas t'effrayer ; par elles Dieu veut éprouver
et fortifier ton âme, et il te donne en même temps la force de les vaincre.
Jusqu'ici ta vie a été celle d'un enfant ; désormais le Seigneur veut te
traiter en adulte. Or les épreuves de l'adulte sont bien supérieures à celles
de l'enfant, et cela explique pourquoi tu es, au début, toute troublée. Mais
la vie de ton âme retrouvera vite son calme, cela ne tardera pas. Aie encore
un peu de patience, et tout ira pour le mieux
Laisse donc tomber ces vaines appréhensions. Souviens-toi que ce n'est
pas la suggestion du Malin qui fait la faute, mais plutôt le consentement
donné à ces suggestions. Seule une volonté libre est capable de bien et de
mal. Mais lorsque la volonté gémit sous l'épreuve infligée par le Tentateur,
et quand elle ne veut pas ce qu'il lui propose, non seulement ce n'est pas une
faute, mais c'est de la vertu.
Garde-toi de tomber dans l'agitation en luttant contre tes tentations,
car cela ne ferait que les fortifier. Il faut les traiter par le mépris et ne
pas t'en occuper. Tourne ta pensée vers Jésus crucifié, son corps déposé entre
tes bras et dis : « Voilà mon espérance, la source de ma joie ! Je m'attache à
toi de tout mon être, et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies mise en
sécurité ».