mardi 28 juillet 2009
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St Innocent Ier, pape (+ 417), Sts Nazaire et Celse, martyrs (1er s.), St Victor Ier, pape (+ 198), St Samson, évêque (v. 565)
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Catéchisme de l'Eglise Catholique: « Je crois en l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique »
Livre de l'Exode 33,7-11.34,5-9.28.
Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l'appelait : tente de la Rencontre, et tout homme qui voulait consulter le Seigneur devait sortir du camp pour gagner la tente de la Rencontre. Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le monde se levait. Chacun se tenait à l'entrée de sa tente et suivait Moïse du regard jusqu'à ce qu'il fût entré. Au moment où Moïse entrait, la colonne de nuée descendait, se posait à l'entrée de la Tente, et Dieu s'entretenait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui restait à l'entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente. Le Seigneur s'entretenait avec Moïse face à face, comme on s'entretient d'homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son serviteur, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l'intérieur de la Tente. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer auprès de Moïse. Il proclama lui-même son nom ; il passa devant Moïse et proclama : « YAHVÉ, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de fidélité, qui garde sa fidélité jusqu'à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération. » Aussitôt Moïse se prosterna jusqu'à terre, et il dit : « S'il est vrai, Seigneur, que j'ai trouvé grâce devant toi, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c'est un peuple à la tête dure ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous un peuple qui t'appartienne. » Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d'eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les clauses de l'Alliance, les Dix Commandements.
Psaume 103(102),6-7.8-9.10-11.12-13.
Le Seigneur fait oeuvre de justice, il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ;
il n'est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés ;
comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.
Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 823 – 827
« L'Eglise est sainte : aux yeux de la foi, l'Eglise...est indéfectiblement sainte. En effet le Christ, Fils de Dieu qui, avec le Père et l'Esprit, est proclamé « seul saint », a aimé l'Eglise comme son épouse, il s'est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l'est unie comme son corps et l'a comblée du don de l'Esprit Saint pour la gloire de Dieu. » L'Eglise est donc « le peuple saint de Dieu », et ses membres sont appelés « saints » (Lumen gentium, 39,12; 1Co 6,1)... Par le Christ et en lui l'Eglise devient aussi sanctifiante... C'est en elle que « nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu »... En ses membres, la sainteté parfaite est encore à acquérir...
« Tandis que le Christ saint, innocent, sans tache, venu uniquement pour expier les péchés du peuple, n'a pas connu le péché, l'Eglise, elle, qui renferme des pécheurs dans son propre sein, est donc à la fois sainte et appelée à se purifier, et poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement. » (LG 42) Tous les membres de l'Eglise, ses ministres y compris, doivent se reconnaître pécheurs. En tous, l'ivraie du péché se trouve encore mêlée au bon grain de l'Evangile jusqu'à la fin des temps.
L'Eglise rassemble donc des pécheurs saisis par le salut du Christ mais toujours en voie de sanctification : « L'Eglise est sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu'elle n'a elle-même d'autre vie que celle de la grâce. C'est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c'est en se soustrayant à sa vie qu'ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C'est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ces fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l'Esprit Saint. »