mardi 21 juillet 2009
O bienheureuse et béatifiante Trinité !
O bienheureuse et béatifiante Trinité ! Vous êtes l'éternel foyer de la
Lumière et de l'Amour dont l'ardeur ne s'éteint jamais. Vous êtes le
Feu consumant dont la flamme s'étend partout. Vous êtes la Lumière au
dessus de toute lumière, le bien suprême et infini, la Beauté qui
surpasse toute beauté. Vous êtes la paix et le repos des âmes ! ? Vous
êtes l'Amour.
Communier à la Trinité ! Quel honneur ! Quel bonheur ! Quelle ivresse !
Quel idéal de pureté ! Quel programme de vie ! Quel doux et ravissant
mystère ! Passer sur la terre humble et silencieuse comme la Vierge,
crucifié avec le Christ, cloîtrée dans la Trinité en méprisant le
plaisir qui passe ; n'avoir dans son âme et dans son c?ur qu'un seul
désir, qu'une pensée, qu'une ambition : celle de fixer sa vie au dessus
de tout ce qui passe? plus haut que ce qui meurt : dans l'Eternel
Amour. (?)
Près de l'Immensité symbolisant l'Eternité, qu'il fait bon de déposer
sa dépouille mortelle pour s'immerger dans la Divinité comme dans un
océan sans rivage ! Cet abandon, qui fait de la volonté divine et de la
nôtre une seule et même volonté dans l'Amour, est le plus complet des
actes de foi. Il met l'âme dans un état de perfection, il la plonge
dans un abîme de paix et de délices où elle participe à l'immuable, à
la parfaite tranquillité de Dieu, toujours calme et toujours agissant.
O mon Dieu, ô ma bien-aimée Trinité ! Qu'heureuse est l'âme qui sans
jamais sortir de vous peut vaquer à la féconde action de la souffrance
!
Marthe Robin
Journal intime 21 juillet 1932
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.