mardi 13 janvier
Guérison miraculeuse en Tchéquie
Magdalena Kade est née en 1835 de parents tisserands, parlant allemand.
L'année de ses dix neufs ans, elle tombe malade, et à partir de février
1865, son état est désespéré : des abcès purulents coulent de sa
poitrine avec puanteur.
Et voici le récit qu'elle fit de ce qui advint le samedi 13 janvier
1866, dernier jour de l'octave de l'Epiphanie, à quatre heures du matin
: « Véronique a voulu me soulager en m'arrangeant les cheveux. Je lui
ai demandé de m'asperger d'eau bénite et que nous priions ensemble.
Nous terminâmes par le Souvenez-vous : Véronique tout haut, moi en
silence. Je lui ai dit : "Notre Seigneur ne m'infligera pas plus que je
ne peux supporter. C'est au comble de la détresse que le Seigneur se
fait le plus proche." Elle tenta de me consoler mais je lui dis : "Si
tu pouvais un peu t'allonger et dormir !" (...)
Soudain, il fait jour dans la pièce : encore plus jour qu'en plein
jour. (...) Au pied du lit, se tenait une silhouette lumineuse,
éclatante de blancheur, une couronne dorée sur la tête et
immédiatement, je me dis : "C'est la Sainte Vierge. Véronique, mets-toi
à genoux, tu ne vois pas la Sainte Vierge ?"
Mais elle continuait à me cramponner et ne s'agenouillait pas. Elle
fondit en larmes et moi aussi. Je me voilai le visage avec les mains
pour protéger mes yeux malades d'un tel éclat. Véronique m'ôta les
mains des yeux. Je les joignis et me mis à prier. "Loue ô mon âme le
Seigneur (...). Jubile en Dieu mon Sauveur." A ces mots, une voix
insolite, plus qu'humaine : "Mein Kind, von jetzt heilt's" (Mon enfant,
à partir de maintenant, tu vas guérir).
A cet instant la silhouette disparut, et je ne ressentis plus aucune
douleur. La silhouette était restée le temps qu'il m'a fallu pour vous
le racontez, je ne puis préciser davantage. Je terminai alors le chant
de louange, et Véronique se joignit à moi. Véronique n'avait rien vu.
Je lui demandai de réveiller la famille pour partager la bonne
nouvelle.
"Je vais bien, je suis guérie ..." Mais ils ne me croyaient pas.
J'arrachai mon pansement souillé, et sur mon corps, plus rien (...). »
(Déclaration faite le 12 mars 1866, par Magdalena, sous
serment, devant la commission nommée par l'évêque). La basilique de
Philippsdorf (Filipov) en Tchéquie a été construite sur la chambre où
se produisit la guérison miraculeuse de Magdalena Kade, ce 13 janvier
1866.
D'après le Dictionnaire des Apparitions du P. Laurentin
Fayard Paris 2007
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.