mardi 12 mai 2009
Les colombes de Fatima
Lorsqu'en 1946 la statue de ND de Fatima est portée en procession de
Bombarral à Lisbonne, deux amis se trouvent dans la foule délirante qui
ovationne la Madone comme jamais prince n'a été fêté. Carlos est un
jeune croyant, qui s'exclame, jubile comme tout le monde, mais son ami,
Fernando, par contre a un sourire moqueur : "Et dire que pareille chose
se voit encore en plein XX° siècle !
Que l'on vénère Marie, je l'admets encore, mais ici ce n'est qu'une
statue, ça frôle l'idolâtrie ! C'est vraiment trop, avoue-le !" Ils
regardent vers le ciel où trois colombes tournent dans l'air. Elles
plongent finalement et tournoient autour de la statue, se plaçant
finalement l'une près de l'autre sur le socle, aux pieds de la Madone.
Alors ce sont des cris de joie, des battement de mains, des salves de
mortiers : mais les oiseaux ne sont nullement effrayés. Une pluie de
fleur tombe et les colombes ne s'envolent toujours pas. Loin de là !
Elles se contentent de baisser la tête et d'étendre leurs ailes lorsque
la pluie de fleurs se fait trop intense. Roucoulant doucement, elles se
blottissent plus près de la statue. Là, elles demeurent des heures et
des jours durant, accroupies et immobiles, et se laissent nourrir par
la foule, sans pour autant quitter leur place.
En entrant dans la Cathédrale de Lisbonne, les colombes ne bougent pas
de leur place. Le 6 décembre 1946, lors de la messe solennelle, une
colombe se place sur la couronne de la Madone, comme un symbole de
l'Esprit Saint. Et pendant la distribution de la Sainte Communion à
quatre mille fidèles, elle se tourne vers l'autel en étendant ses ailes
et reste dans cette attitude d'adoration jusqu'à la fin. La foule la
regarde, étonnée et saisie d'admiration. Fernando est là, tenant une
petite fille sur le bras pur mieux voir la Madone à qui elle adresse
des baisers.
Maria Siegt n°5 1976
Recueil Marial 1978 du Frère Albert Pfleger, mariste
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.