Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 07 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 14e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Bx Raoul Milner et ses compagnons, martyrs en Angleterre (+ 1591)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »


Livre de la Genèse 32,23-32.

Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit traverser le torrent et il fit passer aussi tout ce qui lui appartenait. Jacob resta seul. Or, quelqu'un lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. L'homme, voyant qu'il ne pouvait pas le vaincre, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L'homme lui dit : « Lâche-moi, car l'aurore s'est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L'homme lui demanda : « Quel est ton nom ? - Je m'appelle Jacob. - On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël (ce qui signifie : Fort contre Dieu), parce que tu as lutté contre Dieu comme on lutte contre des hommes, et tu as vaincu. » Jacob lui fit cette demande : « Révèle-moi ton nom, je t'en prie. » Mais il répondit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » Et à cet endroit il le bénit. Jacob appela ce lieu Pénouël (ce qui signifie : Face de Dieu), car il disait : « J'ai vu Dieu face à face, et j'ai eu la vie sauve. » Au lever du soleil, il traversa le torrent à Pénouël. Il resta boiteux de la hanche.


Psaume 17(16),1-2.4-5.7-15.

Seigneur, écoute la justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière : mes lèvres ne mentent pas.
De ta face, me viendra la sentence : tes yeux verront où est le droit.
Pour me conduire selon ta parole, j'ai gardé le chemin prescrit ;
j'ai tenu mes pas sur tes traces : jamais mon pied n'a trébuché.
Montre les merveilles de ta grâce, toi qui libères de l'agresseur ceux qui se réfugient sous ta droite.
Garde-moi comme la prunelle de l'oeil ; à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
loin des méchants qui m'ont ruiné, des ennemis mortels qui m'entourent.
Ils s'enferment dans leur suffisance ; l'arrogance à la bouche, ils parlent.
Ils sont sur mes pas : maintenant ils me cernent, l'oeil sur moi, pour me jeter à terre,
comme des lions prêts au carnage, de jeunes fauves tapis en embuscade.
Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ; par ton épée, libère-moi des méchants.
Que ta main, Seigneur, les exclue d'entre les hommes, hors de l'humanité, hors de ce monde : tel soit le sort de leur vie ! Réserve-leur de quoi les rassasier : que leurs fils en soient saturés, qu'il en reste encore pour leurs enfants !
Et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,32-38.

On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l'admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Lettre 135

« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »


      Un jour que je pensais à ce que je pouvais faire pour sauver les âmes, une parole de l'Evangile m'a montré une vive lumière. Autrefois Jésus disait à ses disciples en leur montrant les champs de blés mûrs : « Levez les yeux et voyez comme les campagnes sont déjà assez blanches pour être moissonnées » (Jn 4,35), et un peu plus tard : «  A la vérité la moisson est abondante mais le nombre des ouvriers est petit ; demandez donc au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers ». Quel mystère ! Jésus n'est-il pas tout-puissant ? Les créatures ne sont-elles pas à celui qui les a faites ? Pourquoi Jésus dit-il donc : « Demandez au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers » ? Pourquoi ?

      Ah ! c'est que Jésus a pour nous un amour si incompréhensible qu'il veut que nous ayons part avec lui au salut des âmes. Il ne veut rien faire sans nous. Le créateur de l'univers attend la prière d'une pauvre petite âme pour sauver les autres âmes rachetées comme elle au prix de tout son sang. Notre vocation à nous ce n'est pas d'aller moissonner dans les champs de blés mûrs. Jésus ne nous dit pas : « Baissez les yeux, regardez les campagnes et allez les moissonner ». Notre mission [comme Carmélites] est encore plus sublime. Voici les paroles de notre Jésus : « Levez les yeux et voyez. Voyez comme dans mon Ciel il y a des places vides, c'est à vous de les remplir ; vous êtes mes Moïse priant sur la montagne (Ex 17,8s). Demandez-moi des ouvriers et j'en enverrai, je n'attends qu'une prière, un soupir de votre coeur ! »




07/07/2009
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