mardi 07 décembre 2010
Dogme de l'Immaculée Conception : la tradition des Anciens et des Pères (II)
Les mêmes Pères, les mêmes écrivains ecclésiastiques ont médité
profondément les paroles que l'ange Gabriel adressa à la Vierge
Bienheureuse lorsque, lui annonçant qu'elle aurait l'honneur insigne
d'être la Mère de Dieu, il la nomma « Pleine de grâces » (Lc 1, 28), et
considérant ces paroles prononcées au nom de Dieu même et par son ordre,
ils ont enseigné que par cette solennelle salutation, salutation
singulière et inouïe jusque‑là, la Mère de Dieu nous était montrée comme
le siège de toutes les grâces divines, comme ornée de toutes les
faveurs de l'Esprit divin, bien plus, comme un trésor presque infini de
ces mêmes faveurs, comme un abîme de grâce et un abîme sans fond, de
telle sorte qu'elle n'avait jamais été soumise à la malédiction, mais
avait partagé avec son Fils la perpétuelle bénédiction qu'elle avait
méritée d'entendre de la bouche d'Elisabeth, inspirée par
l'Esprit-Saint‑ : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit
de vos entrailles est béni. » (Lc 1, 42)
Pie IX,
constitution apostolique « Ineffabilis Deus »,
pour la définition et la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception,
le 8 décembre 1854
www.mariedenazareth.com/13780.0.htm
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles,
est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen