Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 03 février 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Blaise, évêque et martyr (+ 316)

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Saint Jean Chrysostome : « Pourquoi ces pleurs ? ... Elle dort »


Lettre aux Hébreux 12,1-4.

Ainsi donc, cette foule immense de témoins est là qui nous entoure. Comme eux, débarrassons-nous de tout ce qui nous alourdit, et d'abord du péché qui nous entrave si bien ; alors nous courrons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la croix, et, assis à la droite de Dieu, il règne avec lui. Méditez l'exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre lutte contre le péché,


Psaume 22(21),26-27.28.30.31-32.

Tu seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui :
Tous ceux qui festoyaient s'inclinent ; promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son oeuvre !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. . . - Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . . cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies sur St Matthieu, n° 31,1-3 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p.155-156)

« Pourquoi ces pleurs ? ... Elle dort »


      « Parvenu à la maison du chef et voyant les joueurs de flûte et la foule en tumulte, Jésus dit : ' Retirez-vous, la fillette n'est pas morte : elle dort. ' Et ils se moquaient de lui. » Jésus nous apprend ainsi à ne pas craindre la mort, car la mort n'est plus la mort : elle n'est plus désormais qu'un sommeil. Et comme il allait mourir lui-même, il prépare ses disciples, en ressuscitant les autres, à lui faire confiance et à ne pas s'alarmer de sa mort. Car depuis la venue du Christ, la mort n'est plus qu'un sommeil.

      Cependant, ils se moquaient de lui ; mais il ne s'est pas indigné de ce refus de confiance au miracle qu'il allait opérer ; il n'a pas blâmé ces sourires, afin que ces sourires mêmes, avec les flûtes et le reste des préparatifs, rendent bien certaine la mort de la fillette. Apercevant donc les musiciens et la foule, Jésus les a fait tous sortir ; il a accompli le miracle en présence des parents...comme s'il la réveillait de son sommeil...

      Il est évident que maintenant la mort n'est plus qu'un sommeil ; c'est une vérité aujourd'hui plus éclatante que le soleil. « Mais, dis-tu, le Christ n'a pas ressuscité mon enfant ! » Oui, mais il le ressuscitera, et avec beaucoup plus de gloire. Car cette fillette, qu'il a rendue à la vie, est morte de nouveau, alors que ton enfant, quand il le ressuscitera, restera immortel. Que personne donc ne pleure plus, que personne ne gémisse, que personne ne critique l'oeuvre du Christ. Car il a vaincu la mort. Pourquoi verses-tu des larmes inutiles ? La mort est devenue un sommeil : pourquoi gémir et pleurer ?    


04/02/2009
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